Recherches sur la région de l'ombilic et les fistules hépatiques ombilicales / par H. de Lignerolles.

  • Lignerolles, H. de.
Date:
1869
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Credit: Recherches sur la région de l'ombilic et les fistules hépatiques ombilicales / par H. de Lignerolles. Source: Wellcome Collection.

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    de ce ligament, pour arriver au dehors, là où il ne trouve qu'un tissu cellulaire peu serré. Le mécanisme de son appari- tion à l'anneau de l'ombilic est donc analogue à celui des her-^ nies, et l'observation n'eût pas démontré ce fait que l'anatomie devrait encore l'attester. Les symptômes par lesquels s'annoncent ces abcès, sont les suivants : nous les rappellerons d'une manière succincte, car ils n'offrent rien de particulier qui les distingue de ceux des collections purulentes de Fh^^ochondre. Lorsque, dans le cours d'une hépatite aiguë, un abcès doit se former, il s'annonce par une douleur le plus souvent pongitive, quelquefois lancinante, rarement pulsatile ; cette douleur répond ordinairement au point enflammé, c'est-à-dire à l'hypochondre droit, vers la partie moyenne des fausses côtes,, pour l'abcès qui nous occupe. 11 survient presque immédiatement après une augmentation d»^, la fièvre, et bien rarement elle fait défaut ; souvent elle s'accompagne d'une douleur de l'épaule ou des parties latérales du cou. Après avoir été continue, elle disparait, si l'aboès rétrograde ; devient, dans le cas contraire, intermit- tente, avec des exacerbations fréquentes. En même temps, on remarque une augmentation de volume du foie, qui forme une voussure et repousse les côtes ainsi que les espaces intercostaux correspondants; parfois on sent une tension, une rénitence, une fluctuation et un œdème des parties superficielles. Pendant que ces symptômes se passent du côté du foie, on est frappé des trou- bles respiratoires ; il y a une gêne de la respiration, une anxiété souvent extrême ; la respiration est courte, haletante ; on dirait que le malade redoute la dilatation du côté droit de la pbi-» trine. Il garde presque continuellement le décubitus dorsal; rarement il se couche sur l'un des côtés. La fièvre, qui existait déjà et était due à l'hépatite, devient plus intense ; le pouls est plus dur, plus tendu, mais aussitôt que le pus est formé, les frissons disparaissent et la fièvre diminue.