Sur les tumeurs érectiles : leur structure et leur traitement ... / par Ferdinand Chevallereau.

  • Chevallereau, Ferdinand.
Date:
1865
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Credit: Sur les tumeurs érectiles : leur structure et leur traitement ... / par Ferdinand Chevallereau. Source: Wellcome Collection.

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    sûre que le cautère actuel, qui constitue un des moyens les plus puissants que l’on connaisse pour faire disparaître les tumeurs érectiles. » M. Claud. Tarral, après avoir rapporté des observations tirées de la pratique de différents auteurs, émet une conclusion extrêmement favorable à ce genre de traitement. «Pour nous résumer, dit-il, nous croyons pouvoir établir en principe : «1° Que les tumeurs érectiles cutanées et sous-cutanées, congé¬ nitales ou accidentelles, petites ou volumineuses, peuvent être gué¬ ries complètement et sans danger par les caustiques; 2° Que le caustique est facile à manier, à suivre dans son action, à graduer suivant l’étendue du mal, qu’il est à la portée de tous les chirurgiens et qu’il n’effraye pas le malade; 3° Que tous les caustiques sont applicables à toutes les régions du corps, et que , sous ce rapport, ils possèdent de grands avantages sur les autres méthodes.» , • Aug. Bérard dit avoir toujours retiré les effets les plus avantageux de la cautérisation avec le caustique de Vienne, et n’hésite pas à le mettre au-dessus de tous les autres procédés : a L’action du caus¬ tique, dit-il, n’est pas douloureuse; il survient une rougeur aux en¬ virons de la tumeur, accompagnée d’un léger gonflement. Ces sym¬ ptômes disparaissent au bout de quelques heures. Alors la tumeur érectile a perdu son aspect; elle est remplacée par une eschare moins élevée que ne l’était la masse morbide. Quand l’eschare est détachée, elle laisse une surface formée par des bourgeons vas¬ culaires analogues à ceux des plaies; il faut faire quelquefois plu¬ sieurs applications de caustique.» La plupart des auteurs emploient encore ou préconisent la cauté¬ risation dans le traitement des tumeurs érectiles, tout en faisant leurs réserves sur les cas où elle ne doit pas être employée. D’autres, au contraire, objectent qu’on ne doit jamais employer la cautérisation potentielle; car elle cause des douleurs atroces et