Le sporophyte et le gamétophyte du végétal : le soma et le germen de l'insecte / Charles Janet.

  • Janet, Charles, 1849-1932.
Date:
1912
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Credit: Le sporophyte et le gamétophyte du végétal : le soma et le germen de l'insecte / Charles Janet. Source: Wellcome Collection.

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    feuille aérienne, à limbe chlorophyllien, et, le troisième, une feuille aquatique, absorbante, réduite à ses nervures. La base des feuilles aquatiques produit des groupes de sporo- carpes immergés (gynosporocarpes et androsporocarpes). Chaque sporocarpe consiste en un pédoncule qui se renfle en une sorte de sphère évidée dont les parois sont creusées de 12 à 16 lacunes méridiennes remplies d’air, et en un bouquet de macro ou de microsporanges (gyno et androsporanges) logé dans la cavité sphérique. Les gynosporanges produisent, chacun, plusieurs cellules mères. Une seule d’entre elles se développe pour donner quatre cellules filles dont une seule devient une gynospore. Les trois autres cellules forment, entre la spore et la paroi du sporange, une enveloppe protectrice, supplémentaire, appelée épispore. Les androsporanges donnent, chacun, soixante-quatre andros- pores. La paroi du sporocarpe se détruit et les gyno et androsporanges sont mis en liberté. Gamétophyte. — Le gamétophyte comprend un gynogaméto- phyte et un androgamétophyte. La gynospore germe dans l’intérieur du gynosporange qui lui a donné naissance. Elle fait éclater la paroi du gynosporange ainsi que l’épispore qui double la face interne de cette paroi et donne un gynogamétophyte consistant en un minuscule prothalle femelle dont la partie inférieure est constituée par une énorme cellule contenant des substances de réserve, et la partie supérieure par un thalle chlorophyllien à petites cellules. Trois cellules de l’épiderme de ce thalle donnent, chacune, un archégone (gyno- gamétange. Les androspores germent aussi dans l’intérieur de l’androspo- range qui les a formées et donnent un androgamétophyte consis- tant en un minuscule prothalle mâle, formé d’un très petit nom- bre de cellules. L’une représente un rhizoïde, une autre une cel- lule pédonculaire et les autres des cellules initiales d’anthéridies (androgainétanges) formatrices chacune de deux anthérozoïdes (androgamètes). La cellule prothallicnne pédonculaire s’allonge et soulève l’anthéridie hors de l’androsporange.