Contribution à l'étude de l'ulcus rodens à forme atrophique ... / par Joseph-Henri Daniel.

  • Daniel, Joseph Henri, 1907-
Date:
1907
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Credit: Contribution à l'étude de l'ulcus rodens à forme atrophique ... / par Joseph-Henri Daniel. Source: Wellcome Collection.

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    ' « ** * r / rodens. Jamais on ne trouve à leur surface le réseau de dilatation veineuse spécial aux néoplasies, que l’on trouve très fréquemment dans l’ulcus rodens. t Alors que l’ulcus rodens offre dans son ensemble une forme tout à fait irrégulière, la syphilide tuberculeuse sèche est, comme nous l’avons dit, limitée à la périphérie, soit par une série d’arcs de cercle soit par un cercle complet. Quant à l’aire cicatricielle laissée par la disparition des nodules, elle peut ne pas être formée d’une seule pièce, et présenter par places des îlots de peau restée tout à fait saine. De plus, elle en diffère par sa coloration. Alors que la cica¬ trice de l’ulcus rodens est d’un rose pâle, devenant blanche- parla pression, la cicatrice des syphilides offre une colora¬ tion variant avec l’âge de la lésion. Rouge au début, elle devient tout à fait blanche, offre d‘abord une pigmentation centrale ; cette pygmentation disparait ensuite au centre, qui devient tout à fait blanc pour ne subsister qu’à la périphérie, qui offre alors un liseré brunâtre plus ou moins large. Enfin, en dehors de l’aspect des lésions, on pourra parfois découvrir, en interrogeant le malade, soit un chancre, soit des accidents secondaires qui seront d’un précieux secours pour établir un diagnostic ferme. En cas de doute, on pourra établir le traitement spécifique, sans oublier cependant qu’il reste très souvent sans effet sur les lésions tertiaires, alors qu'au contraire, on l'a vu apporter une amé¬ lioration notable dans certains cas d'ulcus rodens. (Observa¬ tions I et XII.) Il nous reste maintenant à établir le diagnostic différentiel entre le lupus et l’ulcus rodens atrophique. Ici encore nous procéderons comme pour la syphilis tertiaire, c est-à-dire, que nous commencerons par exposer les caractères com¬ muns aux deux affections. Ici, comme ailleurs, la ^lésion débute par un petit nodule, généralement de la grosseur d un grain de chénevis, quelquefois beaucoup plus petit, quelque¬ fois au contraire pouvant atteindre les dimensions d un pois. Puis, il, se produit de nouveaux nodules qui se confondent-