Considérations sur l'emploi des émissions sanguines contre les maladies inflammatoires aiguës chez les laboureurs : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juillet 1836 / par J. Suberbielle.

  • Suberbielle, J.
Date:
1836
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Credit: Considérations sur l'emploi des émissions sanguines contre les maladies inflammatoires aiguës chez les laboureurs : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juillet 1836 / par J. Suberbielle. Source: Wellcome Collection.

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    d’un peu de mucosité filante, teinte de quelques stries de sang. Point de douleur , du moins bien perçue dans aucune partie de la poitrine. Seulement, le malade accuse dans cette cavité, un sentiment de cbaleur. La percussion fait entendre un son assez clair dans toute l’étendue de la poitrine. Mais le sthétoscope appli- (pié sur cette région, permet de percevoir un râle crépitant dans presque tout le côté gauche. Le médecin appelé , diagnostique facilement une pneumonie. Ayant entendu parler des résultats obtenus par la méthode du Médecin de la Charité , il croit devoir la mettre en usage. En conséquence , il prescrit trois saignées en douze heures, de trois à quatre palettes chacune , avec une infusion de fleui'S de guimauve. Le second jour du traitement , il n’est pas peu surpris de trouver son malade dans un état presque désespéré. Tous les symptômes de réaction ont disparu , mais au lieu d’avoir jugulé la maladie, il a , ou peu s’en fuit, jugulé le malade; car le pouls est petit, dépressible, et encore fréquent , une légère sueur froide couvre le front du malade , il est couché sur le dos et se laisse aller au fond du lit, la toux est mainte- nant pénible , et sans expectoration , la respiration plus difficile, suspirieuse, le sthétoscope indique un râle crépitant dans une plus grande étendue, ou plutôt dans les deux poumons, sans qu’il y ait matité de son bien caractérisée. S’apercevant qu’il avait ete trop loin dans les émissions sanguines , le médecin voit la nécessité de prendre une autre méthode thérapeutique. En conséquence, il ordonne une infusion d’ipécacuanha de a5 grains , donnée à petite dose , un vésicatoire sur le bras gauche , et deux ou trois cuillerées de bon vin. Le troisième jour du traitement , jetât du malade a empiré, aux symptômes précédons plus for- tement exprimes, se joint un commencement d’ædématie. Malgré 1 emploi des toniques et des diurétiques combinés , la maladie fait des progrès, et le malade succombe le septième jour de la maladie. Des faits de cette nature ne sont pas rares ; car, pen- d.mt 1 espace de trois mois, j’ai pu en observer trois ou quatre autres semblables. Cette ædématie n’a rien qui doive nous sur- 3