Orthopédie : déviations du rachis, mal de Pott, luxations congénitales, coxalgie / Léon & Jules Rainal frères.

  • Rainal (Léon et Jules frères, Paris)
Date:
1901
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Credit: Orthopédie : déviations du rachis, mal de Pott, luxations congénitales, coxalgie / Léon & Jules Rainal frères. Source: Wellcome Collection.

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    est encore assujetti par un bandage roulé. Dans le milieu de l'anse plantaire, on dis- pose une traverse de bois un peu plus large que l’écartement des malléoles, afin d’éviter toute excoriation. Cette traverse est munie d'une corde destinée à rece- voir les poids. Au sujet du degré de traction, Wolkmann donne comme limites extrêmes : Au minimum, 2 kilogrammes (en- fants, coxalgie au début); au maximum, 7 kil. 500 (adultes). Suivant Bœckel, qui s’est occupé spécialement de cette ques- tion, on est rarement dans le cas de dépasser 0 ou 7 kilogrammes. La trac- tion ne doit jamais faire souffrir. En cas de douleur, on doit augmenter ou diminuer la charge et ne se déclarer satisfait que lorsque le calme est re- venu et que les positions vicieuses ont été corrigées. La poulie à extension (fig. I2S2) s'ap- plique plus facilement que l'anse de diachylon. Le porte-poulie y est dis- posé de manière à pouvoir être re- monté ou abaissé à volonté : il se fixe sur le bandage en diachylon ou sur une guêtre lacée, suffisamment ample pour permettre d’entourer le pied d’une forte couche d’ouate, afin d’éviter toute excoriation. Cet appareil est disposé de manière à pou- voir s’adapter sur tous les modèles de lits en fer. Lorsque le malade est installé dans.la gouttière de Bonnet, on peut obtenir Fig. 902. l’extension à l’aide d’un appareil spécial, disposé pour s’adapter sur la gouttière. Le pied est, maintenu soit par l'anse de diachylon ou par une guêtre en coutil lacé, terminée par une planchette supportant une corde qui reçoit les poids destinés à l’extension (fig. 1574). Dans les cas d’abcès par congestion, on emploie la gouttière (fig. 902). Elle est munie d’une valve mobile, correspondant au niveau de l’articu- lation coxo-fémorale. Cette disposition facilite les pansements, dans les cas de suppu- rations abondantes ou à la suite de la résection de la hanche. Pour pratiquer le pansement, on soulève le malade ù environ 40 centimètres du lit. La partie de la gouttière correspondant au bassin étant recouverte de caoutchouc, on peut faire les irrigations nécessaires, sans avoir à craindre de souiller l’appareil. La disposition de la poulie, pour obtenir l’extension de la jambe, varie selon le lit du malade : au lit de fer. les modèles fig. 1282 et 1245 s’adaptent facilement. Lorsqu’il s’agit d’un lit