Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance / par Gabriel Peillon.

Peillon, Gabriel.

Date:: 1891

Credit: Étude historique sur les organes génitaux de la femme : la fécondation et l'embryogénie humaines depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Renaissance / par Gabriel Peillon. Source: Wellcome Collection.

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$primitif qu'un rayon déjà affaibli et suivant le côté de l'hexagone ; bien moins encore peut-il avoir lieu dans le douzième dont l'aspect est regardé comme nul. Ainsi d'après ce système les enfants naissent è7rrâfmvo\ (à sept mois), sous l'influence de l'aspect xaTa<Stàf«Tfov (dia- métral) ëweàjMivot (à neuf mois), sous l'influence de l'aspect xaTarplywvov (triangulaire) et &xdtf«)voi (à dix mois), sous l'influence de l'aspect xaraTETpâycovov (tétragone). » HEBREUX M. Renan nous les a caractérisés en deux mots : « chez eux beaucoup de morale, rien de scientifique. » Les premiers Hébreux ont vécu, en effet, dans une ignorance des plus crasses : ni science, ni beaux-arts, ni littérature. Quand on lit la Bible, on est frappé de leur idée fixe et unique qui se borne à des prescriptions d'hygiène. S'ils parlent des organes génitaux tant mâles que femelles, c'est pour signaler leur état d'impureté et la manière de les purifier. De très rares allusions à la fécondation; le nombre sept, qu'ils invoquent comme terme de la grossesse ordinaire, leur vient de Babylone et leurs autres connaissances, de l'Egypte. Dans la Genèse, on pourrait s'attendre à trouver beaucoup de choses sur la génération, c'est une erreur : « Dieu forma l'homme du limon de la terre et il répandit sur son visage un souffle de vie et l'homme devint vivant et animé. » Peut-on pousser l'exégèse jusqu'à prétendre qu'il s'agit là d'une allusion faite au souffle que des Hippo- cratiques, plus tard, crurent venir de la moelle pour féconder la semence femelle ? nous croyons cette interprétation tirée par les cheveux. Plus loin, Sara, frappée de stérilité par le Seigneur, s'écrie après avoir enfanté Isaac: « qui croirait qu'on aurait pu dire jamais à Abraham que Sara nourrirait de son lait un fils qu'elle lui aurait enfanté lorsqu'il serait déjà vieux ? » ce qui laisserait à penser que les Hébreux assignaient un terme à la puissance fécondante de la$