Réflexions sur l'opinion de M. Geoffroy Saint-Hilaire, dans la question de candidature pour la place vacante dans l'Académie royale des sciences, par le décès de M. Deschamps / par M. Bil... [i.e. Bégin].

  • Bégin, L. J. (Louis Jacques), 1793-1859.
Date:
[1825]
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Credit: Réflexions sur l'opinion de M. Geoffroy Saint-Hilaire, dans la question de candidature pour la place vacante dans l'Académie royale des sciences, par le décès de M. Deschamps / par M. Bil... [i.e. Bégin]. Source: Wellcome Collection.

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    seroit celui de la proposition de M. Geoffroy Saint-Hilaire relativement à la médecine et à la chirurgie. En l’accueillant, l’Académie royale agiroit contre l’objet de son institution, et contre les véritables intérêts des sciences, dont elle est appelée, avant tout, à exciter et à hâter les pro- grès. Mais enfin, dit M. Geoffroy, il faut que, dans l’Institut, l’invention l’emportesur l’application ; il est indispensable que les corps académiques restent toujours forts et jeunes j et leur faculté de conception ne doit pas dire en rétrogradation quand les sciences, autour d’eux et au dehors', continuent leur marche progressive, ‘ Ici les idées transccndentalcs de l’honorable orateur commencent à m’échapper. Je conçois difficilentent de quelle manière on peut isoler les sciences de leurs applications , et à quoi ser- viroient les unes sans les autres. Tout s’enchaîne et se soutient dans le systèine des connoissances humaines. La théorie ou la science pure, sans l’appui de l’expérience et do l’application pra- tique , n’est qu’une ebimère, un roman digne à peine d’occuper quelques instans'un petit nom- bre d’esprits oisifs ou* spéculateui*$. Qui oseroit soutenir que les observations pathologiques, qüe l’élude des effets, soit des agens extérieurs'qui produisent les maladies, soit dés substances mé-