Volume 5

Cours complet de chirurgie théorique et pratique / Par Benjamin Bell ... Traduit de l'anglois sur la quatrième et dernière édition par Ed. Bosquillon.

  • Bell, Benjamin, 1749-1806.
Date:
1796
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Credit: Cours complet de chirurgie théorique et pratique / Par Benjamin Bell ... Traduit de l'anglois sur la quatrième et dernière édition par Ed. Bosquillon. Source: Wellcome Collection.

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    pratique, c’est que les ulcères qui succèdent aux tumeurs scrophuleuses se guérissent plus facilement quand on laisse ces dernières crever naturellement, que quand on les ouvre. J’ajouterai à ce que j’ai dit , que l’on confond quelquefois, faute d’y faire attention, les tu- meurs scrophuleuses avec celles qui sont vé- ritablement squirrheuses, il y a même lieu de soupçonner que ce sont des erreurs de Ce gen- re, qui ont contribué à la réputation de cer- tains médicamens , sur-tout de la ciguë, et qui ont déterminé à extirper des tumeurs, aux- quelles on n’auroit pas dû toucher. Les tumeurs ecrouelleuses profondément situées , ont com- munément un degré de fermeté dont elles ne jouissent pas dans les parties plus externes ; ainsi lorsqu elles sont situées dans un endroit dou- \evx »teI <fue partie glanduleuse des mamelles d s femmes , on les prend souvent en les exa- minant legerement, pour des tumeurs de mau- vaise nature. Une attention médiocre suffit cependant toujours pour éviter de pareilles, erreurs : la tumeur scrophuleuse la plus ferme est mo le et. compressible , si on la compare au Véritable squirrhe: sa surface est toujours lisse et e île ; elle est rarement douloureuse dans ses c mmencemens ; et l’on apperçoit pour for- oinaire des affeenons semblables dans d’autres - trlies du corps. Le véritable squirrhe au con- ■ ire ’ un Peu inégal ou rempli de nœuds : ^-peut bien subsister long-temps sans devenir entièrement douloureux , mais on y ressent en general de temps a. autre un pico'ttement dé- sagréable , meme dès qu’il commence â se ma- nifester; enfin le squirrhe peut exister sans aucun symptôme d’écrouelles. Tome r. y i