Lettre à monsieur Linguet en réponse aux observations, sur la question "si l'air contribue à la propagation de l'épizootie contagieuse" inférées dans le No. 24. des Annales Tom. 3. pag. 475. & suiv. / [F.R. de Berg].

  • Rapedius de Berg, Ferdinand Pierre, 1740-1800.
Date:
[1780?]
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Credit: Lettre à monsieur Linguet en réponse aux observations, sur la question "si l'air contribue à la propagation de l'épizootie contagieuse" inférées dans le No. 24. des Annales Tom. 3. pag. 475. & suiv. / [F.R. de Berg]. Source: Wellcome Collection.

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    „ L’Epizootie ( dont-il s’agit) fe communique „ nécejjàirement, inévitablement , à toutes les Bêtes „ d’une Prairie attachées à vingt pas les uns des au- „ très à des piquets fichés en terre, dès qu’une „ d’entre ces Bêtes fe trouve infectée de cette Pef- „ te:elle fe communique, dans le même cas, à tou- „ tes les Bêtes d’une étable ; à toutes celles enco- „ re de deux étables différentes, s’il y a entr’elles „ une communication d’air „ Pour en conclure, comme je le fais, que Pair contribue ejjentiellement d la propagation de PEpi^ootie il faudrait avoir vu, comme moi, cette expérien¬ ce cent & cent fois répétée ; avoir été témoin des précautions cent fois réitérées, que l’on a prifes pour empêcher toute communication immédiate entre les Bêtes, & s’alfurerque la Maladie n’avoit pu fe contracter ou par un Contact immédiat ou par déglutition. Ceux qui n’ont pas fuivi ces détails par eux-mê¬ mes ont pu d’abord douter de la vérité de mes ob- fervations ; & fi des expériences de l’étendue de celles d’un célébré Médecin s’y trouvoient contrai¬ res, il étoit tout naturel que le Lecteur impartial fe rangeât de fon côté. Il n’eft donc pas étonnant, Monfieur, que vous ayez donné la préférence à l’opinion de M. Pauïet fur la mienne. M. Paulet feul peut avoir tort s’il s’eft lailfé éblouir par des expériences peu exactes ou non fuffifamment répétées, ou diverfifiées. Son autorité doit être certainement d’un très grand poids pour ceux qûi, n’ayant pas été à portée de voir par eux-mêmes, doivent croire fur parole. ■ Pour moi qui ai vu par moi-même, j’ai cru de¬ voir mettre toute autorité à part & je n’en ai cité au-