De l'ataxie locomotrice : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 19 février 1862 / par George Dujardin-Beaumetz.

Dujardin-Beaumetz, Georges Octave, 1833-1895.

Date:: 1862

Credit: De l'ataxie locomotrice : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 19 février 1862 / par George Dujardin-Beaumetz. Source: Wellcome Collection.

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$« On le soumit aussitôt aux violents traitements adoptés par la thérapeutique (administration de la strychnine, cautères ordinaires, cautères actuels, moxas sur la colonne vertébrale, frictions de téré- benthine de Venise, etc.). «En juillet, il prit les eaux de Bourbon-Lancy, pendant cinquante jours, qui parurent lui faire du bien, et rappelèrent la sensibilité aux jambes. « .Mais, pendant l’hiver, la maladie reprit le dessus, malgré la con- tinuation des remèdes violents. L’électricité, par la machine élec- tricjue et par la pile à godets, l’acupuncture, les eaux de Balaruc, de Bourbon, furent successivement employées sans résultat. «Dans l’hiver de 1844 à 1845, traitement hydrothérapique, de six mois, aux Thernes (banlieue de Paris), qui arrêta les progrès du mal et fortifia le sujet, qui le continua chez lui pendant un an en- core. « H a passé e>n 1856 une nouvelle saison de trente-huit jours à Bour- bon. Son médecin lui conseilla beaucoup d’exercice et lui appliqua la machine de Breton; pendant le traitement des eaux, ses jambes se réchauffèrent et prirent de la force. U Etat actuel du malade en 1856. Tous les sens ont été plus ou moins affectés parcelle maladie, à laquelle il ne savait quelle cause assigner, n’ayant jamais eu d’attaque ni fait aucun excès, ayant vécu très-sobrement pour le boire et le manger. <-<Ouie. L’oreille gauche, entièrement perdue, n’entendait pas même le mouvement d’une forte montre appliquée contre elle; sif- (lement continu dans celte oreille. Il entend de l’oreille droite ; mais si on élève la voix, qu’il y ait tiop de sonorité dans les apparte- ments, ou que plusieurs personnes parlent à la fois, il n’entend que le bruit ; tandis qu’en plein air, il ne perd pas un mot. Pas de sif- Hement dans l’oreille droite. « Vue. .\u début de la maladie, les yeux se croisèrent, et le stra- bisme était fort apparent ; depuis lors il a à peu près disparu ; mais$