Rapports entre maladies des yeux et celles du nez et des cavités voisines / par Emile Berger.

  • Berger, Emile, 1855-1926.
Date:
1892
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Rapports entre maladies des yeux et celles du nez et des cavités voisines / par Emile Berger. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by UCL Library Services. The original may be consulted at UCL (University College London)

    31/46 (page 31)
    d'une maladie du nez ou des autres sinus ; mais il se peut aussi qu'une alTeclion orbilaire se propage aux cellules. L'extension vers l'orbite d'une injîamniaiion des cellules etlimoïdales a élé observée à plusieurs reprises, à la suite d'un simple rhume (Hartmann, Schaefer), ou d'ulcères des fosses nasales, ou même d'une affec- tion de la cavité naso-pharyngienne. Dans le cas, déjà men- tionné, de M. ScHAEKER, le malade mourut, l'intlammation de l'orbite s'ctant propagée aux méninges en suivant les gaines du nert optique. La cariedes cellules etlimoïdales peut être ou ne pas être accom- pagnée d'affections oculaires. Elle i)eut déterminer, par exemple, les symptômes suivants : 1» abcèsorbitaire, avec sécrétion nasale purulente du môme côté ; 2» emphysème orbitaire, lorsque la carie établit une communica- tion entre les cellules ethmo'idales et l'orbite ; 3° détachement lent de quelques parties de l'ethmo'ide (dans la syphilis), et propagation, à travers la lame criblée, d'une Infection- déterminant une méningite ; A détachement subit d'un grand morceau de l'ethmoïde nécrosé et chute de ce morceau dans le larynx ; d'où accès de suffocati on, ou mort par méningite (Baratoux). ¥ig. 2. — Eolasie du sinus frontal et dos cellules ethmo'idales, d'après G. J. M. Langenbcck. (1819.) L'affection connue sous le nom « d^hydropisie des cellules ethf moïdales » peut entraîner la disparition des parois situées entre les diverses cellules ; plus tard elle peut les l'aire comnnmiquer avec d'autres cavités, lorsque les parois osseuses qui les séparent vien- nent à être détruites; enfin, ces cavités elles-mêmes peuvent corn-