Des kystes congénitaux de la vulve : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 avril 1903 / par L. Payre-Ficot.

  • Payre-Ficot, L.
Date:
1903
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Credit: Des kystes congénitaux de la vulve : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 avril 1903 / par L. Payre-Ficot. Source: Wellcome Collection.

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    Marion, que les kystes vagino-vulvaires n’étaient que des hygromas, et Courty ajouta, ce que l’état civil des malades ne justifie pas, qu’il s’agissait d’« hygromas professionnels. » Dans sa thèse faite sous l’inspiration du Professeur Tillaux? Thalinger défendit cette théorie avec gravité. Si, comme Ie voulait M. Eustache en 1878, « les frottements au moment du coït pouvaient déterminer des hygromas », combien les kys- tes du vagin seraient une affection répandue dans toutes les races humaines et sous tous les climats ! Mais cette hypo- thèse tombe devant cette simple constatation que la surface interne de ces kystes est revêtue d'un épithélium. Il reste donc la théorie de l’origine congénitale : les kystes de la vulve, comme du vagin, se développent aux dépens des débris embryonnaires du canal de Wolf, auxquels on donne le nom de canaux de Gartner. Watts soutint le premier cette idée en 1879 ; Yeit la reprit depuis, et les faits observés depuis par Klebs, Schrôder, Pozzi, Poupinel, Johnston, Boursier, Reboul, Richelot, etc., l’ont confirmée. De même que chez l’homme les débris de la portion uri- naire du corps de Wolff sont l’origine des kystes de l’épidi- dyme ; de même que le canal de Bochdaleck donne les kystes thyro-hyoïdiens, de même l’organe de Rosenmüller forme les kystes du ligament large, et les canaux de Gartner les kystes du vagin et de la vulve. Il faut seulement préciser deux points, au point de vue sur- tout des kystes de la vulve : 1° comment ces kystes peu- venfse rencontrer à une certaine distance au point d’abouche- ment des canaux de Gartner à la vulve ; 2° pourquoi ces kys- tes sont tapissés d’épithélium à cils vibratiles, alors que chez l’embryon le canal de Wolff porte un épithélium cylin- drique. 1° Théoriquement, les kystes vulvaires d’origine wolffîenne