Étude sur les tumeurs cirsoïdes de la main / par E. Gozzoli.

  • Gozzoli, E.
Date:
1875
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Credit: Étude sur les tumeurs cirsoïdes de la main / par E. Gozzoli. Source: Wellcome Collection.

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    La tumeur cirsoïde est souvent consécutive à une tumeur érectile (ncevus), mais aussi elle peut se développer primi¬ tivement. Dans tous les cas, 1 indication est d’agir sur la tumeur cirsoïde, non plus en l’extirpant comme le voulait Décès ; mais en y provoquant la coagulation du sang à l’aide d’injections de perchlorure de fer. La même année Laburthe (1) à l’exemple de M. le pro¬ fesseur Gosselin rejette le nom d’anévrysme cirsoïde pour accepter ceux de tumeur cirsoïde et de varice artérielle; il cherche si, au niveau de la tumeur, on peut prouver l’exis¬ tence de la communication des artères avec les veines : pour lui, elle est possible, mais non prouvée. Le souffle ne peut pas servir de signe diagnostique ; presque toujours des dilatations artérielles accompagnent les tumeurs : mais le chirurgien ne doit pas s’en occuper ordinairement puis¬ qu'elles doivent disparaître après le guérison de la tumeur. Enfin, nous arrivons à la troisième période de notre historique au commencement de laquelle le professeur Broca dans son Traité des tumeurs (2) lorsqu’il vient à parler des complications des tumeurs érectiles, émet des théories nouvelles sur l’étiologie et surtout la physiologie pathologique des anévrysmes cirsoïdes. La cause principale de la dilatation cirsoïde des artères avoisinant une tumeur érectile est en raison de la facile communicafion des artères avec les veines par les capillaires dilatés et il rapproche alors ces cas de l’anévrysme artério-veineux, dans lequel la diminution de tension dans les artères amène une dimi- 1. J. Laburthe, des varices artérielles et des tumeurs cirsoïdes (thèse de Paris, 1867). 2. Broca, des tumeurs, t. II, p. 187-198.