Étude sur les tumeurs cirsoïdes de la main / par E. Gozzoli.

  • Gozzoli, E.
Date:
1875
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Credit: Étude sur les tumeurs cirsoïdes de la main / par E. Gozzoli. Source: Wellcome Collection.

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    succédant pas nécessairement à une nævus et n’amenant pas, du moins immédiatement, une dilatation considérable des artères et des veines de tout le membre. Je ne veux pas dire par la, que, si l’affection avait été abandonnée à elle-même, elle ne se fût étendue de proche en proche dans les vaisseaux avoisinants, puisque dans notre obser¬ vation nous notons que la radiale est animée de batte¬ ments plus forts ; mais nous voulons seulement faire remarquer que la tumeur peut exister seule pendant un temps assez long pour qu’il nous soit permis, en clinique de la détacher des laits qui peuvent la précéder ou la suivre : cette manière de voir est d’autant plus naturelle que, dans toutes les observations, où nous avons trouvé des dilatations considérables des artères et des veines, la disparition de la tumeur ramenait à leur état primitif les artères dilatées. De sorte que, même considérée comme un temps de l’évolution d’une affection plus complexe, la tumeur est le lait le plus important, puisque c’est elle qui doit faire l’objet des ellorts des chirurgiens et qu’elle tient sous sa dépendance les autres symptômes. Cette dilatation des rameaux afférents à la tumeur est un fait bien curieux et, a priori, sans examiner à fond la question, on serait porté à croire qu’il y a, entre la tumeur et la dilatation des troncs afférents, une relation toute mécanique, puisque dans toutes les observations nous voyons que la disparition de la tumeur entraîne avec elle la guérison des dilatations et, qu’au contraire, la ligature des troncs n’amène qu’un résultat rarement satisfaisant, souvent mauvais. On ne peut cependant pas comparer ces dilatations à