Des végétaux qui croissent sur l'homme et sur les animaux vivants / Par M. Ch. Robin ... Accompagné de trois planches gravées.

  • Robin, Ch.
Date:
1847
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Credit: Des végétaux qui croissent sur l'homme et sur les animaux vivants / Par M. Ch. Robin ... Accompagné de trois planches gravées. Source: Wellcome Collection.

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    Jusqu a préscul aucun au leur n’a rapporté do fait concluant et exempt de reproches sur ce sujet. Il faudrait jjour la faire atl- mettre qu’il fut d’abord bien constaté que les enfants nés de pa- rents teigneux ne se trouvent pas dans les conditions qui en favo- risent le développement, et n’ont pas été en contact avec d’autres teigneux; or, les auteurs qui ont admis 1 hérédité n ont pas tenu compte de ces faits. Une fois le végétal développé, il est très difficile de le faire dis- paraître, aussi a-t-on proposé une foule de moyens de destruction, la plupart inefficaces. Si on se contente d’enlever les favus, ils se reproduisent aussitôt à la môme place ou sur les côtés. Je ne ferai qu’indiquer ceux que les pathologistes modernes ont le plus géné- ralement adoptés. En premier lieu, ce sont les soins de propreté les plus minutieux et un traitement général, des soins hygiéniques divers appropriés à l’état cachectique du malade. 11 faut ensuite couper les cheveux, faire tomber les croûtes épidermiques au moyen de cataplasmes et lotions ; puis enlever un à un les favus qui portent des milliers de spores , toujours prêtes à se répandre au dehors et à germer. Il faut ensuite empêcher la reproduction des spores, par des lotions et onctions au moyen de solutions et pommades renfermant des sels métalliques, tels que les acétates et sulfates de cuivre et de fer ; acétate et oxyde de plomb, calomel, bi-chlorure de mercure , iedure de soufre, etc., et maintenir la tête couverte de toile cirée. En outre, il faudrait pouvoir isoler les malades nécessairement prédisposés à des rechutes, et ne pas les laisser en contact avec des individus atteints de la même maladie, car ils portent avec eux de véritables germes du mal et sont aulant de foyers de contagion. Les soins de ce genre sont habituellement négligés; c’est en partie une des causes des fréquentes rechutes de la maladie avant sa guérison, qui n’a lieu qu’après un traitement très long et persévérant. Résumé. — 1. Le champignon de la teigne est un végétal mi- croscopique dont les individus agglomérés forment de petites mas- ses jaune de soufre appelées favus. O