Volume 3

Des pertes séminales involontaires / par M. Lallemand.

  • Lallemand, F. (François), 1790-1853?
Date:
1838-1842
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Credit: Des pertes séminales involontaires / par M. Lallemand. Source: Wellcome Collection.

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    cousscs produites par l’électricité. Ces caractères suffi- sent pour les distinguer des affections rhumatismales , dont ces malades ne sont cependant pas exempts. 11 est un siège que ces douleurs affectent plus par- ticulièrement , c’est la région des lombes. — Elles ne sont pas aussi aiguës que celles qui proviennent d’un lombago , d’un violent effort musculaire, mais elles durent plus long-temps. J’ai vu des tabescens qui en avaient été tourmentés pendant plusieurs années, d’une manière presque continue. Elles n’ont pas leur siège dans les muscles , car elles ne gênent pas les mouve- mens de la colonne vertébrale ; elles ne viennent pas des reins, car elles ne se prolongent pas le long des uretères ; elles ne sont pas accompagnées de rétraction des testicules ; les urines ne sont pas purulentes , etc. ; symptômes auxquels on reconnaît bientôt les affections des reins qui compliquent la spermatorrhée. 11 faut donc admettre que ces douleurs dépendent immédiatement du système nerveux de la région lombaire. Existe-t-il une connexion particulière entre les or- ganes génitaux et ce système nerveux? Il est ditlicilo d’en douter, quand on pense à l’influence des flagel- lations , des urtications , etc. , pratiquées sur les lom- bes , à la fréquence des pollutions nocturnes provo- quées par la chaleur de cette région , à l’effet con- traire produit par des applications froides, etc. On ne peut guère expliquer ces phénomènes , qu’à l’aide des nerfs qui se rendent de la moelle aux organes génitaux. D’un autre côté , cette influence est récipro- que , car c’est après des évacuations abondantes que les