Volume 3

Traité de chimie générale : comprenant les applications de cette science à l'analyse chimique, à l'industrie, à l'agriculture et à l'histoire naturelle / par J. Pelouze [et] E. Frémy.

  • Pelouze, J. (Jules), 1807-1867.
Date:
1854-1857
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Credit: Traité de chimie générale : comprenant les applications de cette science à l'analyse chimique, à l'industrie, à l'agriculture et à l'histoire naturelle / par J. Pelouze [et] E. Frémy. Source: Wellcome Collection.

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    Cyanoferride de potassium. — Précipité jaune vert. Tannin. — Pas de précipité, Sulfhydrate dsammoniaque. — Précipité noir, légèrement soluble dans un excès de réactif. Acide sut (hydrique. — Cet acide ne précipite pas les sels acides de nickel, mais précipite complètement l’acétate de nickel, ou les autres sels de nickel en présence d’un acétate alcalin. Tous les sels de nickel solubles sont décomposables par la chaleur : le sulfate est celui qui résiste le plus longtemps. Les matières organiques , et principalement l’acide tartrique , empê- chent l’oxyde de nickel d’être précipité par les alcalis, mais ne s’oppo- sent pas à la précipitation des sels de nickel par le sulfhydrate d’ammo- niaque. Les acides étendus d’eau ne dissolvent le sulfure de nickel qu’avec len- teur et en très faible proportion ; aussi les sels de nickel acides sont-ils précipités par la plus petite quantité d’un sulfure alcalin. Le sulfhydrate d’ammoniaque dissout en partie le sulfure de nickel dont il a d’abord déterminé la précipitation, et produit une liqueur- foncée qui laisse déposer, par l’exposition à l’air, un nouveau sulfure de nickel, insoluble dans le sulfhydrate d’ammoniaque, et qui paraît être un polysulfure. Les sels de nickel sont précipités à chaud par l’hydrate de protoxyde de cobalt. Les sulfures hydratés de cobalt et de manganèse forment, lorsqu’on les met en contact avec les sels de nickel, un précipité de sul- fure de nickel. Le cyanure de potassium produit dans les sels de nickel un précipité soluble dans un excès de ce réactif. Les dissolutions de nickel mises en contact avec du zinc métallique dégagent de l’hydrogène, et laissent précipiter des flocons verts d’hydrate de protoxyde de nickel ; la dissolution contient un sel double de nickel et de zinc. Un excès de zinc en poudre décompose complètement le chlorure et le sulfate de nickel, en produisant un dégagement d’hydrogène, et un précipité noir qui parait être un sous-oxyde de nickel. (M. Becquerel.) On précipite toujours le nickel de ses dissolutions à l’état d’hydrate de protoxyde au moyen de la potasse : le précipité, lavé et calciné, donne du protoxyde de nickel qui n’est pas altéré par la calcination au contact île l’air.