Art de la verrerie / de Neri, Merret et Kunckel. Auquel on a ajouté le Sol sine veste d'Orschall; l'Helioscopium videndi sine veste solem chymicum; le Sol non sine veste [by Christophe Grummet or Brummet]; le chapitre XI du Flora Saturnizans de Henckel, sur la vitrification des végétaux; un mémoire sur la manière de faire le saffre [by C.F. Zimmermann]; le secret des vraies porcelaines de la Chine et de Saxe. Ouvrages ou l'on trouvera la maniere de faire le verre et le crystal, etc. Traduits de l'allemand, par M. D * * * [i.e. P.H.D. von Holbach].

  • Neri, Antonio, 1576-1614.
Date:
1752
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Art de la verrerie / de Neri, Merret et Kunckel. Auquel on a ajouté le Sol sine veste d'Orschall; l'Helioscopium videndi sine veste solem chymicum; le Sol non sine veste [by Christophe Grummet or Brummet]; le chapitre XI du Flora Saturnizans de Henckel, sur la vitrification des végétaux; un mémoire sur la manière de faire le saffre [by C.F. Zimmermann]; le secret des vraies porcelaines de la Chine et de Saxe. Ouvrages ou l'on trouvera la maniere de faire le verre et le crystal, etc. Traduits de l'allemand, par M. D * * * [i.e. P.H.D. von Holbach]. Source: Wellcome Collection.

    628/730 (page 566)
    $66 DELÀ Que le verre approche beaucoup de la naturè d'un minéral, tel qu’eft le criftal. 30. Enfin, que les (ubftances végétales font très-propres à nous faire connoître la nature des minéraux. En effet, s'il étoit queftion de donner une définition du verre , nous pourrions dire que tteft un corps tranfparent, compatte , pefant, & tenace, cajjant lorf quii ejl froid, fufible & fixe dans le feu , qui frappé avec ïacier donne des étincelles , & qui par confequent efl de la nature des pierres. Le verre eft transparent, lors même qu'il efl; pénétré de quelque couleur que l'on y ait mêlée ; il reflemble à de la glace ou à de l'eau congelée, à moins que la trop grande quantité d'un métal, tel que le fer ou le cuivre qu’on y auroit mile , ne le rendît obicur & opa¬ que ; ou que l’on n’eût point fait entrer dans fa compofition une fuffifante quantité de matière vitrifiable Sc clarifiante , telle qu'eft le fable ; ou qu'il s'y trouvât encore des parties hétérogènes , arfénicales ou fulfureufes, (èmblables à celles que nous remarquons dans les fcories qui viennent des premières fontes, furtout dans les fonderies de fer, où nous voyons que ces fcories font rouges comme du cinnabre : ce font ces parties hétéro¬ gènes qui font en effet toute la différence qui fe trouve entre le verre & les fcories; ce font elles qui caufent la non-tranfparence & qui font que le verre efl plus compaóte Sc plus lié qu'elles ne le font elles - mêmes ; je crois cependant que les fcories pourroient être pouffées par une fufion plus