Contribution à l'étude des rapports de la tuberculose avec la chlorose et le chloro-brightisme : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1908 / par Débora Malachoff.

  • Malachoff, Débora, 1884-
Date:
1908
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Credit: Contribution à l'étude des rapports de la tuberculose avec la chlorose et le chloro-brightisme : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1908 / par Débora Malachoff. Source: Wellcome Collection.

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    un système nerveux spécial, d’un vicede fonctionnement de l’organisme. A ce titre ellepeut exister dans les deux affec- tion qui nous intéressent. Voilà, croyons-nous, suffisamment de preuves cliniques établissant par l’existence de chaînons intermédiaires . communs que la chlorose et la tuberculose doivent êlre classées dans deux cadres voisins ayant plusieurs points de transition. En est-il de même pour le chlorobrightisme, cette forme un peu à pari de la chlorose. Nous avons vu dans le cha- pitre précédent que cette forme nouvelle ne fait pas exception. Il semble d’ailleurs à priori qu’il doive en être ainsi. On ne s’expliquerait pas pourquoi alors qu’une maladie, la chlorose, présente des relations certaines avec une autre, la tuberculose, une forme de la première / se distinguerait par un antagonisme qui n’existait pas précédemment ; d’autant plus que cetle variété de chlo- rose ne se différencie que par des manifestations rénales plus fortement accentuées. Il faudrait alors admettre que la sclérose rénale, la néphrite chronique des chloro- brightiques, suffirait non seulement à annihiler l’action prédisposante de la chlorose à l’égard de la tuberculose, mais aussi a créer une sorte d’antagonisme, une immunité ' salutaire. i Or, lorsque 1 on étudie les manifestations rénales de 1 imprégnation tuberculeuse de l’organisme on admet qu a côte de la tuberculose rénale, qui n est autre chose que la localisation de la maladie et du bacille au niveau de cet organe, il existe du fait même de l’intoxication géné- iale produite par la maladie même à son début, une néphrite banale souvent légère que l’on appelle la néphrite chez les tuberculeux. Cet état de sclérose par avance du