Le ramanenjana à Madagascar (choréomanie d'origine palustre) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 décembre 1902 / par Andrianjafy.

  • Andrianjafy, M., 1880-
Date:
1902
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Credit: Le ramanenjana à Madagascar (choréomanie d'origine palustre) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 décembre 1902 / par Andrianjafy. Source: Wellcome Collection.

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    en 1863 et 1864, au moment même de l’apparition de cette bizarre maladie, par de sincères observateurs sans doute, mais par des profanes, — ce qui ne m’a pàs beau- coup éclairé au point de vue médical. Je reproduirai ces récits, en Appendice, à la fin de ce travail, pour permettre aux lecteur.' de comparer avec le nôtre, qui est le fruit des observations de mon père et des miennes. ). Et maintenant, je salue ici du plus profond de mon cœur les Maîtres qui m’ont fait surmonter les difficultés du début et comprendre la noblesse de la profession médicale. Ma gratitude la plus respectueuse s’adresse aussi à mes premiers professeurs de l’Ecole de Médecine indigène de Tananarive ; en première ligne, M. le Médecin-major de 1® classe des troupes coloniales Jourdran, licencié ès scien- ces, directeur de l’Ecole de Médecine indigène, ainsi que M. le D'* Fontoynont, chirurgien des hôpitaux de Tananarive, ancien interne des hôpitaux de Paris, et M. le D'’ Rasami- manana lithotomiste habile, ancien élève de l’Ecole de Mont- pellier, puis de 1 Ecole de Lyon. Je n’oublierai jamais les brillantes leçons des éminents cliniciens de Montpellier, que j’ai vus porter avec tant de précis on les plus difficiles diagnostics. L’habileté chirurgicale des praticiens de l’hôpital Subur- bain sera pour moi un souvenir qui ne s’effacera jamais de ma mémoire, et mon plus grand désir est de me conformer toujours strictement aux préceptes qu’ils m’ont enseignés, et qui font le grand succès de leurs opérations. Lorsque, dans le lointain des années, se seront évanouies pour moi les grandes figures de cette Ecole, je les reverrai toujours avec les yeux de l’esprit, de cet esprit que ces