Rapport fait au Conseil général des hospices / par un de ses membres, sur l'état des hôpitaux, des hospices, et des secours à domicile, à Paris, depuis le 1.er janvier 1804 jusqu'au 1.er janvier 1814.

  • Conseil général d'administration des hospices (Seine, France)
Date:
1816
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Credit: Rapport fait au Conseil général des hospices / par un de ses membres, sur l'état des hôpitaux, des hospices, et des secours à domicile, à Paris, depuis le 1.er janvier 1804 jusqu'au 1.er janvier 1814. Source: Wellcome Collection.

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    (46) au rez-de-chaussée du petit bâtiment des surveillantes ; et pendant l'été, les logemens des employés étoient infectés. On en a construit une, avec une pièce pour les dissections , dans une cour isolée , derrière l'aile de l'est. Il n'y avoit qu'une salle de bains, même qu'une baignoire, et encore placée sur les voûtes des caves du bâtiment neuf, qu'elles dé°radoient par la filtration des eaux. On n'a pu encore établir deux salles, mais on a du moins multiplié les baignoires. Des four- neaux aussi ont été construits dans la pharmacie, à laquelle on a fait d'ailleurs plusieurs autres améliorations. Le bureau de réception a été agrandi par l'ancien dépôt des vêle- jmens, qu'avoit rendu insuffisant l'augmentation des malades. Ce dépôt a été établi dans une pièce voisine qui n'étoit pas habitée. En face du dépôt des vêtemens, ou a construit un fumigatoire pour désinfecter les habillemens des malades. L'infection des salles avoit aussi exigé qu'on les évacuât pour les gratter à fond, les nettoyer et les blanchir. Le besoin éioit le même pour les lits; et il falloit de plus en réparer les bois ou les remplacer. Toutes les couchettes ont été peintes à l'huile, ainsi que les portes , les croisées et les frises à la hauteur de 5 pieds. Les escaliers de la maison, les offices, les latrines , les corridors ont été de même grattés, badigeonnés et peints. Les poêles qui existoient ont été reconstruits à neuf, et on en a fait poser de nouveaux par-tout où ils étoient nécessaires. On a pareillement fait reconstruire à neuf ou réparer toutes les chemi- nées. Plusieurs poutres du bâtiment de l'abbatiale étoient cassées; et les voûtes des caves , dégradées au point de laisser craindre un accident : on y a promptement remédié par des réparations indispen- sables; puis, on a fait le ravalement des façades. On a ravalé aussi le bâtiment du côté du couchant, où les bains sont placés, celui où étoient placées les surveillantes, celui où est la cuisine : ils ont tous été , pareillement, badigeonnés et peints. Une cour si vaste n'offroit, pour recevoir les eaux, qu'un tonneau sans fond, et recouvert d'un tampon. On a fait faire un puisard en