La civilisation et le choléra / par Jules Girette.

Girette, Jules.

Date:: 1867

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Licence: Public Domain Mark

Credit: La civilisation et le choléra / par Jules Girette. Source: Wellcome Collection.

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n’est-elle pas clans le fait très-probable qu’aucun des na- vires dont il s’agit n’avait été souillé par le contact des déjections cholériques ? La Conférence, qui a si justement arrêté son attention sur ce fait capital que dans les déjec- tions réside et, selon toute probabilité, réside exclusive- ment le principe morbifique, a été conséquente avec elle- même quand elle a reconnu1 que « la contamination des marchandises sur les navires ne pourrait s’effectuer que par suite de souillures provenant des déjections des ma- lades. » Seulement elle n’a pas été logique jusqu’au bout. Nous reviendrons à cette question un peu plus loin. Et puisque nous parlons d’immunité, je soumets encore à la Conférence, en toute simplicité, cette autre inter- prétation de la résistance que certaines contrées, no- tamment les régions granitiques, opposent à l’invasion de l’épidémie. Ne serait-ce pas parce que ces régions sont précisément dans la condition tellurique inverse de celle que Pettenkofer signale comme favorisant l’absorption par le sol et la régénération du germe cholérique ? Toute hasardée qu’elle est, mon explication a le mérite de dire quelque chose; il n’est pas facile, au contraire, de comprendre cette définition du rapport général dont la formule semble étudiée pour déjouer la sagacité d’un OEdipe2 : « L’immunité dont jouissent certaines localités, c’est-à-dire 1. Conférence internationale. — Mesures quarantenaires, etc., p. 37. 2. Conférence internationale. — Rapport général, p. 74.