La civilisation et le choléra / par Jules Girette.

  • Girette, Jules.
Date:
1867
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Credit: La civilisation et le choléra / par Jules Girette. Source: Wellcome Collection.

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    fluence météorologique et l’action du choléra à distance. On ne pourrait l’interpréter autrement que de deux ma- nières ; ou par une communication suspecte : aucun mot du récit du médecin en chef n’autorise cette supposition, et d’ailleurs elle n’a pas été émise, puisque le docteur t’auvel qui se trouvait à Varna, au moment de cet événe- ment si bien fait pour frapper son esprit, renonce à l’in- terpréter; ou par la génération spontanée, que les doctri- nes de la Conférence repoussent absolument. 11 faut donc se rendre à l’évidence, et si l’on ajoute à ce fait dégagé de toute ambiguïté, celui descasde choléra qui se seraient pro- duits devant Malte sur une escadre anglaise, cet autre exem- ple d’une transmission observée à un mille de distance de Sunderland, un autre en Irlande, que la Conférence enre- gistre sans le préciser1, un autre - très-caractéristique — iiil’ 3es amies à l’opinion que l’on n’admet pas), que deux vaisseaux, te Friedland et le Jean-Bart, revenant d’une croisière sur les côtes de Cri- mée, avaient eu chacun un cas de choléra avant toute communication avec la terre et avec l’escadre. Ce fait, on l’interprétera comme on pouira. » (Conférence internationale.— Rapport générai, p. 51.) 1. « Ou a cité un fait de transmission à 1 mille de distance observé en 1848 h Sunderland; un autre en Irlande où la transmission semble avoir été opérée dans la direction d’un vent violent. « Mais les laits les plus caractéristiques seraient ceux de navires venant de pays sains et atteints de choléra en mer, à certaine distance d’un lieu infecté et avant toute communication. Deux faits de ce genre ont été pro- duits au sein de la Commission : l’un est relatif à deux vaisseaux de l’es- cadre française de la mer Noire qui, en vue de terre et avant d’arriver à Baltchick, eurent chacun un cas de choléra à bord. Ce fait a été relaté précédemment. On conviendra qu’il y manque trop de détails importants pour qu’il ait beaucoup de valeur. L’autre est bien moins circonstancié encoie : il concerne une escadre anglaise qui, en vue de Malte où régnait