La civilisation et le choléra / par Jules Girette.

  • Girette, Jules.
Date:
1867
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Credit: La civilisation et le choléra / par Jules Girette. Source: Wellcome Collection.

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    que, de quelque manière qu’elle s’exerce, a vertu pour transmettre le choléra au delà de l’atmosphère ambiante d’un cholérique, que la transmission météorologique s’est opérée notoirement à plusieurs milles, même à plusieurs lieues, et que la portée extrême n’en saurait être scientifi- quement assignée. Prenant la question, telle que la Confé- rence l’a posée, on est autorisé à conclure d’après sa pro- pre formule, qu’en présence de ce pouvoir de transmission à distance, « les mesures de quarantaine ne sauraient avoir qu’une efficacité très-contestable. » Il est évident, en tout cas, qu’elles ne peuvent prétendre à une efficacité absolue. LES LAZARETS DANGEREUX. Ce qui n’est pas moins évident, c’est que, la transmission à distance par l’atmosphère seule étant reconnue possible, toute agglomération d’individus en proie au choléra ou môme entourée de ce qu’on appelle l’atmosphèrecholérique, devient un danger pour les populations placées à portée du grants infectés à qui on avait interdit l’entrée dans la ville. Ces émigrants étaient logés hors de la ville à deux ou trois cents mètres de l’hospice. {Ga- zette médicale de Taris, 2 décembre 18G5. — Voir aux annexes, p. 277.) A Marseille la caserne Saint-Charles et le quartier d’artillerie exposés au vent qui passe sur le cimetière et situés l’une à 300 mètres, l'autre à 400 mètres du cimetière, sont envahis du côté du vent. Comme à Nice les autres parties de ces édifices restent à peu près indemnes. (D1' Didiot. — le choléra à Marseille en 1865, p. GO.)