La civilisation et le choléra / par Jules Girette.

  • Girette, Jules.
Date:
1867
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Credit: La civilisation et le choléra / par Jules Girette. Source: Wellcome Collection.

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    plus grande partie de la ligne (plus particulièrement entre Foggia et Brindes) peut être considérée, au point de vue des courbes et des pentes, comme une voie de première classe. La Vuie continue se compose de rails à section plate, longs de 5 et demi ou 6 mètres, pesant 37 kilog. par mètre. Les joints des rails sont chevillés; les traverses posées transversalement à un mètre en moyenne, d’axe en axe, sont en chêne, sauf pour 188 kilom. entre Monopoli et Lecce, où elles sont moitié en chêne, moitié en hêtre. Les rails ne sont assujettis aux traverses qu au moyen de chevilles à oreilles, comme dans d’autres par- ties de l’Italie ou du continent en général. De tels moyens d’attache ne sont pas regardés comme suffisants dans nos pavs, mais ces chevilles ont une bien plus grande prise sur les tra- verses en chêne que sur le sapin ou autre bois tendre dont nous nous servons; d’autant, plus que pas une seule courbe n’est roide sur la ligne en question. « Les ponts et viaducs paraissent en général construits avec beaucoup de soin, en briques, en pierres et en fer. Tous les ponts, à Ninna, Massignano, Mero, Trivolo, Sangro, Orente, Asinello, Sinarca et Fortore, sont encore en bois; celui de Sangro, plus solidement bâti que les autres, pourra probable- ment rester tel quel encore quelques années; mais ceux de Ninna, Massignano et Orente seront remplacés dans deux ans par des ponts fixes, et les autres dans l’année. • « On a fait de grandes dépenses depuis l’ouverture primi- tive delà ligne, et on n’a rien épargné pour la mettre à l’abri des empiètements de la mer (comme à Yasto) ou sur les terrains peu consistants pour installer en bonnes conditions les tran- chées et les remblais. « Il n’y a pas encore de clôtures sur une grande partie delà ligne, aux endroits même où la route côtoie la voie. Excepté aux passages à niveau les plus importants, il n’y a pas de bar- rières; une barre pendante ou une chaîne sur deux pieux, le tout sous la surveillance d’un des gardiens de la Compagnie,