La civilisation et le choléra / par Jules Girette.

  • Girette, Jules.
Date:
1867
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: La civilisation et le choléra / par Jules Girette. Source: Wellcome Collection.

    372/396 (page 350)
    cément résolue. Il me fit observer que des moyens nouveaux de communication étaient d’une grande importance pour l’empire français dans ses rapports avec l’Orient, aussi bien que pour l’Angleterre, et il me pria d’assurer le gouvernement de Sa Majesté, qu’il était tout disposé à prêter son concours. « Dans tous les cas, mon avis est qu’il y a convenance à adopter la route via Brindes pour le service des malles orien- tales, puisqu’elle ofire quant à présent de plus grands avanta- ges que toute autre route; et je crois de plus que la combi- naison nouvelle pourrait être mise à exécution à compter du 1er juin 1867. Il est probable que le chemin de fer du mont Cenis sera livré à l’exploitation avant cette date, et même dans le cas contraire, on pourrait facilement passer la montagne avec des chevaux et des mulets jusqu’à l’automne; je ne peux douter d’ailleurs, que le chemin de fer du sommet soit terminé à tout événement avant l’hiver suivant. . « Il serait possible l’année prochaine d’expédier régulière- ment les malles d’Orient, de Londres à Alexandrie en 150 1 /2 h., et peu après 1871 (quand la ligne directe de Saint-Michel à Suze sera achevée) en 147 h. 1/2. La plus longue portion du trajet que l’on peut faire dès à présent, ou l’année prochaine, sans changer de voiture, est de Suze à Brindes de 716 milles ou 27 h. Mais on peut compter, quand le tunnel sera fini, en 1871, que les dépêches et les voyageurs effectueront le par- cours sans changer de wagon entre Calais et Brindes, soit 1391 milles en 54 h., ou, si on adopte le projet indiqué plus haut d’employer le chemin de fer de ceinture de Paris, en 52 ou 53 h. Dans les deux cas, on doit vivement désirer de voir disposer pour ce trajet des voitures tout spécialement emména- gées pour la nuit. Je n’ai pas manqué de signaler cette lacune au gouvernement italien et aux compagnies de chemins de fer, et je suis heureux d’informer Votre Grâce que la Compagnie ita- lienne se charge de transporter les voyageurs dans des voitures spéciales ainsi installées, sur le pied de 15 c. par kilom. par