Appendicite tuberculeuse (revue générale) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juillet 1908 / par Paul Paoli.

  • Paoli, Paul, 1885-
Date:
1908
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Credit: Appendicite tuberculeuse (revue générale) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juillet 1908 / par Paul Paoli. Source: Wellcome Collection.

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    de la journée, et oblige le malade à se coucher. Elle décèle des lésions chroniques de l’appendice; et il nous apparaît qu’il faille accorder à sa constatation une réelle valeur. Elle se produirait d’une façon plus constante, ce nous semble, et on la décélérait, en outre, plus facilement que dans les inflammations non spécifiques de l’appendice. La présence de ganglions inguinaux est un signe de peu de valeur clinique. Beaucoup plus importante serait l’ob- servation de l’induration des ganglions cœco-appendicu- laires. Mais, cliniquement, elle est d’une exploration im- possible. On pourra aussi être amené au diagnostic par (( l’évolu- tion chronique » de la maladie. Il faudra prendre en con- sidération ses « rechutes fréquentes et rapprochées )) dans l’intervalle desquels le malade ne se rétablit pas complète- ment. Ces (( rémissions incomplètes » appartiennent beau- coup plus à l’appendicite tuberculeuse qu’à l’appendicite banale. Le malade reste pâle, il maigrit, avec un peu de fièvre vespérale. Letulle, ainsi que tous les auteurs qui se sont occupés de la question, arrive à cette conclusion for- melle, peut-être très exagérée : « Toute appendicite chro- nique doit être a priori soupçonnée de nature tubercu- leuse. » En résumé, ni le siège de la douleur, ni les signes cirai ques, ni l’évolution ne nous permettent de poser un diag- nostic ferme. Il faudra se contenter le plus souvent d’un diagnostic de probabilité. On pourra compléter ce diagnostic par l’examen des an- técédents personnels du sujet, de l’état actuel de ses autres organes. La trouvaille d’une lésion tuberculeuse pulmo- naire, osseuse, en évolution ou guérie, sera d’une pré- cieuse indication. Il faudra cependant éviter le parti-pris absolu, car on sait parfaitement qu’une appendicite ordi-