Volume 1

Traite d'anatomie et de physiologie végétales. Suivi de la nomenclature méthodique ou raisonnée des parties extérieures des plantes, et un exposé succinct des systêmes de botanique les plus généralement adoptés : Ouvrage servant d'introduction a l'étude de la botanique / Par C.F. Brisseau-Mirbel.

  • Brisseau-Mirbel, C.-F. (Charles-François), 1776-1854.
Date:
An 10 [1802?]
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Licence: Public Domain Mark

Credit: Traite d'anatomie et de physiologie végétales. Suivi de la nomenclature méthodique ou raisonnée des parties extérieures des plantes, et un exposé succinct des systêmes de botanique les plus généralement adoptés : Ouvrage servant d'introduction a l'étude de la botanique / Par C.F. Brisseau-Mirbel. Source: Wellcome Collection.

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    produire encore ? Les lianes et les plantes épineuses sont un des plus puissans obslacles à ses envahissemens. En Afrique, le voya- geur est arrêté à chaque pas par d’immenses haies de lianes et de palmiers hérissés de pointes menaçantes : là se réfugient les ani- maux doux et timides ; au delà sont des déserts qu’habitent les bêtes féroces. Ou diroit que cette barrière n’est élevée entre elles et l’homme que pour les empêcher de s’entre-détruire. Les forêts marécageuses de l’Amérique ne sont pas des remparts plus faciles à franchir. On dit que les mouches à miel des Antilles font leurs ruches dans les creux d’arbres dé- fendus par des épines, et que ces insectes, auxquels la Nature a donné dans nos con- trées des dards qu'ils dirigent contre leurs ennemis, dans celles-là, sont désarmés, et n’échappent qu’en se réfugiant dans le sein des arbres fortifiés. % Souvent après la destruction des forêts , les ronces et les épines couvrent la terre , et leurs branches sarmenteuses, étroitement entrelacées , garantissent les bourgeons de la dent des animaux herbivores. Ces reje- tons croissent insensiblement, et quand leur bois, plus développé, 11e tente plus les ani- maux.