La médecine naturelle à la portée de tous les malades ... contenant l'exposé de la cause des maladies, et celui moyens propres à opérer ... la guérison des malades, découverts par J. Pelgas ... / Par L. Leroy ... gendre et successeur de ce praticien, continuateur de sa méthode, et annotateur de son ouvrage.

  • Le Roy, Louis.
Date:
[1809]
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Credit: La médecine naturelle à la portée de tous les malades ... contenant l'exposé de la cause des maladies, et celui moyens propres à opérer ... la guérison des malades, découverts par J. Pelgas ... / Par L. Leroy ... gendre et successeur de ce praticien, continuateur de sa méthode, et annotateur de son ouvrage. Source: Wellcome Collection.

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    ( 2^4 ) La Folie est un mouvement déréglé des esprits , comme la fièvre est un mouvement déréglé du sang. Jjdi cause de la folie ne difi'ère point de la cause des autres maladies j elle dérive également dé la déprava* tion des humeurs renfermées dans les cavités du ma- lade fou. La sérosité qui émane de ces matières est toujours extrêmement âcre 5 elle se mêle parmi les esprits, comme pour causer la fièvre, elle se filtre avec le sang. Elle trouble le cours régulier des es- prits, ainsi que pour causer la fièvre, elle dérange le mouvement naturel du sang ; elle agit sur le cer- veau et sur les organes de la circulation des esprits , comme dans la fièvre elle durcit les valvules des vaisseaux sanguins , pour produire Pengorgement. Comme la fièvre, la folie a ses accès, ses intermis- sions , sa continuité ; elle est plus ou moins extrême , selon le degré de malignité de la sérosité qui la produit. Il y a nombre de situations qui participent de l’état d’esprit aliéné, qui quelquefois précèdent la folie, ou qui lui succèdent. Le 'vertige, les affections hyppocondriaques, la phrcnesie , etc., en sont du nombre. Ces maladies ont la même cause, mais elle est autrement fixée que dans la folie, pourquoi elles se caractérisent différemment. La folie, traitée dès son apparition, se guérit comme une autre maladie, par l’évacuation de sa cause matérielle, pratiquée d’après l’article II de VAbréviation , avec le vomi-pur- gatif et le purgatif, alternativement, et à fortes doses; si elle est arrivée en l’état chronique, on répète l’éva- cuation d’après l’article IV de ladite Abréviation. Les moyens dont on use ordinairement sont : les saignées, les douches, des topiques, et toutes choses qui , comme on ne le vérifie malheureusement que trop, sont bien insuffisantes ou bien dangereuses ; la perte de sang est pour ces malades un bien grand