La médecine naturelle à la portée de tous les malades ... contenant l'exposé de la cause des maladies, et celui moyens propres à opérer ... la guérison des malades, découverts par J. Pelgas ... / Par L. Leroy ... gendre et successeur de ce praticien, continuateur de sa méthode, et annotateur de son ouvrage.

  • Le Roy, Louis.
Date:
[1809]
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Credit: La médecine naturelle à la portée de tous les malades ... contenant l'exposé de la cause des maladies, et celui moyens propres à opérer ... la guérison des malades, découverts par J. Pelgas ... / Par L. Leroy ... gendre et successeur de ce praticien, continuateur de sa méthode, et annotateur de son ouvrage. Source: Wellcome Collection.

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    c’est le çias de dire que la matière ëtalt plus que loua^ hle\ celte femme s’en apperçut en faisant le trajet nécessaire pour aller la jetter; c’était bien une peste qui faillit l’asphixier ; elle se sentit suffoquée, et sa main allait lâcher prise, lorsque promptement, elle posa le pot J pour éviter un gâchis de nouveau genre. Cette femme, qui n’approuvait point trop mon trai- tement , parce qu’elle n’en conaissait point le mérite, fût forcée de céder à l’évidence , et d’avouer avec beau- coup de mes amis , que les plus importantes vérité» en médecine étaient masquées par un grand défaut de connaissance du matériel. Mon corps ayant ainsi re- couvré sa sensibilité ordinaire , je répétai la purga- tion dans la suite, et jusqu’à ce que la masse de mes humeurs en fût renouvellée. Ce traitement se composa d’environ cent cinquante doses purgatives ,» dans l'es» pace d’à-peu-près six mois; ces doses furent dimi- nuées de force ou de volume, ainsi qu’elles en avaierrt été augmentées par rapport au défaut de sensibilité ; C’est une attention dont il ne faut jamais manquer dans l’administration des purgatifs dont les doses doivent être proportionnées avec la sensibilité, ou avec le peu de sensibilité des parties motrices de la purgation. Comme on le voit, j’ai goûté à la sausse auparavant d’en servir à mes convives ; si les goûts ne sont pas les mêmes, la qualité ne lui en reste pas moins. Ce récit me semble devoir suffire pour tracer la conduite qu’il faut tenir en semblable oc- casion. On doit sans cesse avoir devant les yeux cet axiome de vérité : que personne n*est malade far dehors , que tout le monde meurt par de- dans , que la corruption termine l’existence de tous les êtres Il i nporte sans doute beaucoup aux malades, de