La médecine naturelle à la portée de tous les malades ... contenant l'exposé de la cause des maladies, et celui moyens propres à opérer ... la guérison des malades, découverts par J. Pelgas ... / Par L. Leroy ... gendre et successeur de ce praticien, continuateur de sa méthode, et annotateur de son ouvrage.

  • Le Roy, Louis.
Date:
[1809]
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Credit: La médecine naturelle à la portée de tous les malades ... contenant l'exposé de la cause des maladies, et celui moyens propres à opérer ... la guérison des malades, découverts par J. Pelgas ... / Par L. Leroy ... gendre et successeur de ce praticien, continuateur de sa méthode, et annotateur de son ouvrage. Source: Wellcome Collection.

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    ( 5i5 ) point eu le bonlieur de l’évacuer dès la perte de leur santé , on reconnaîtra aisément la nécessité de répéter la purgation , autant que le dit l’Auteur, et comme j’en ai tracé la marche audit Art. IV de mon Abréviation. C’est sans doute parce que la cause des maladies, a été si généralement peu reconnue jusqu’à présent, quêtant de gens ignorent comment et de quoi se compose l’individu de chacun , et se croyent toujours trop tôt suffisamment purgés, lors- qu’il leur reste encore beaucoup à faire à cet égard. Il est nécessaire que tout le monde connaisse la vérité j > car , par ce moyen, l’homme intelligent , l’homme même seulement un peu sensé , sera toujours son meil- leur médecin, et le plus solide défenseur de son exis- tence, quand il sera instruit de la cause de ses souf- frances , quand il saura se mettre en garde contre une mort prématurée, et lorsque son opinion assez forte pourra résister à l’influence de l’erreur, seule capa- ble de lui offrir des moyens impropres ou insuffisans pour sa conservation. On ne peut être surpris de la nécessité de répéter autant la purgation , dans nombre de cas , particuliérement pour détruire les maladies chroniques , lorsqu’il est évident que la totalité de? humeurs , ou la presque totalité de ces matières est atteinte du vice de la dépravation, et quand on sait reconnaître, comme on l'a dit d’après beaucoup de probabilités , que les quatre cinquièmes de notre in- dividu se composent pour ainsi dire d’humeurs. En effet, prennant, d’après les auteurs de cette assertion, pour exemple figuré , un homme de la pesanteur de -cent vingt-cinq livres , on lui trouve ,par calcul phy- siologique , les quatre cinquièmes en fluide , c’est-à- dire, cent livres pesant ; sur ce poids , on admet au plus trente livres, tant en pur sang que liqueurs éma- nées de ce fluide , pour la substance, le jeu, l’har- mouie des différentes particules et des divers organes