Alcohol and the human body : an introduction to the study of the subject, and a contribution to national health / by Sir Victor Horsley and Mary D. Sturge, with a chapter by Arthur Newsholme.

  • Horsley, Victor, Sir, 1857-1916.
Date:
1911
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Credit: Alcohol and the human body : an introduction to the study of the subject, and a contribution to national health / by Sir Victor Horsley and Mary D. Sturge, with a chapter by Arthur Newsholme. Source: Wellcome Collection.

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    Rl^.PUBLIQUE FRANCAISE LIBERT^—fiGALITK—FRATERNITY ADMINISTRATION G^NERALE DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE A PARIS L’ALCOOLISME: SES DANGERS (Extrait du PROcfes-VERBAL de la Seance du Conseil de Surveillance de I'Assistance Publique du IS Decembre 1902) (M. le Professeur Debove, Doyen de la Faculte de Medecine, M. le Docteur Paisans, Medecin de I'Hotel-Dieu—Rapporteurs). L'alcoolisme est I’empoisonnement chronique qui r^sulte de I’usage habituel de I’alcool, alors m§nie que celui-ci ne produirait pas I’ivresse. C’est line erreur de dire que I’alcool est necessaire aux ouvriers qui se livrent a des travaux fatigants, qn'il donne du coeur a I’ouvrage ou qu’il repare les forces; I'excitation artificielle qu'il procure fait bien vite place A, la depression nerveu.se et a la faiblesse; en realitd, I’alcool n’est utile a personne; il est nuisible pour tout le monde. L'habitude de boire des oaux-de-vio conduit rapidement a l’alcoolisme ; mais les boissons dites hygieniquos contiennent aussi de I’alcool; il n’y a qu’une difference do doses : I’homme qui boit chaque jour une quantite immoderee de vin, de cidre ou de bicrc, devient aussi sfirernent alcoolique que celui qui boit de I’eau-de-vie. Les boissons dites aperitives (absinthe, vermouth, amers), les liqueurs aromatiqnes (vulnerairc, eau de melisse ou de menthe, etc.), sont les plus pernicieuses iiarce qu’elles contiennent, outre I’alcool, des essences qui sont, elles aussi, des poisons violents. L habitude de boire entraine la de-saffection de la famille, I’oubli de tous les devoirs sociaux, le dcgoht du travail, la misere, le vol et le crime. Elle mene, pour le moins, a I’hdpital ; car l’alcoolisme engendre les maladies les plus varices et les ]dus meurtriilres: les paralysies, la folie, les affections de I’estomac et du foie, 1 hydropisie; il est une des causes les plus frequentes de la tuberculose.—Enfin, il complique et aggrave toutes les maladies aiguiis ; une fievre typhoide, une pneumonie, un erysipele, qui .seraient benins chez un homine sobre, tuent rapidement le buveur alcoolique. Les fautes d hygiene des parents retombent sur leurs enfants ; s'ils depassent les premiers inois, ils .sont menaces d idiotie ou d'epilepsie, ou bien encore, ils sont einportes un pen plus tanl, par la meningite tuberculeuse ou par la phtisie. 1 our la sante de 1 individu, pour I’e.xistence de la famille, pour I'avenir du Pays, I’alcooli.snie est un des plus terribles tlilaux. \ u et approve : Le Prefet de la Seine, j, p)p; SELVES. lour copie confornie: La Secretaire (lenrral de rAdminisiralion (lenerale de VAssistance PublUiue, TIIILLGY Le Dirreteurde 1’Administration Genrralc del’Assistance Publique, G. MESUREUK.