Emmanuel Bocher, Les gravures françaises du XVIIIe siècle, ou Catalogue raisonné des estampes, pièces en couleur, au bistre et au lavis, de 1700 à 1800, fascicule 3, Paris 1876, p. 35, no. 35
Yves Sjöberg and Françoise Gardey, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, Bibliothèque nationale, Département des estampes. Paris 1977, p. 403, no. 58 ("La mère laborieuse". En marge, deux quatrains formait deux colonnes : "Un rien vous amuse ma fille, / Hier ce feuillage étoit fait. / Je vois par chaque point d’éguille / Combien votre esprit est distrait — Croiez moi fuiez la paresse / Et goûtez cette vérité, / Que le travail et la sagesse / Valent les biens et la beauté / Lépicié". En dessous : "Le tableau original est placé dans le cabinet du Roy. / A Paris chez l'auteur au coin de l'Abreuvoir du Quay des Orfèvres. / et chez L. Surugue graveur du Roy, rue des Noyers vis à vis le Mur de S. Yves avec Privilège du Roy". Sous le tr. c. : "J.B. Siméon Chardin pinxit — Lépicié sculpsit 1740". … Mercure, décembre 1740 (1 er vol.), p. 2709. La mère laborieuse, estampe en hauteur, gravée par M. Lépicié, d’après le tableau original de M. Chardin, qui est dans le Cabinet du Roy. Pendant du Bénédicité. Le Bl., 52. Il existe une autre épr., dans Ee. 7, in-fol. qui pourrait être le 2 e état signalé par Bocher, à cause de la “marguerite” dans l’ombre, angle inférieur g., où il a été procédé en effet à des tailles supplémentaires.")