Considérations sur l'hydrothorax : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 19 août 1837 / par Alexandre Pastoret.

  • Pastoret, Alexandre.
Date:
[1837]
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Credit: Considérations sur l'hydrothorax : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 19 août 1837 / par Alexandre Pastoret. Source: Wellcome Collection.

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    répétés, ils énervent les forces , et les diarrhées collimitatives qui en sont la suite occasionnent la perte des malades. Les sudorifiques fréquemment impuissans peuvent rétablir l'équilibre entre l’exhalation et l’absorption, en excitant la transpiration cutanée. Les médicamens proposés pour obtenir une puissante dériva- tion sur l’appareil urinaire, sont très-nombreux. Je citerai comme les plus efficaces , la digitale pourprée , les préparations de scille , le poligala de Virginie , les racines apéritives qui agissent aussi follement sur les reins sans exciter la toux. J’ai eu l’occasion de traiter des hydropisies de poitrine, des hydropisies ascites, suivies de guérison , par suite de l’emploi de ces divers liydra- gogues , associés à d’autres moyens, dont je parlerai plus tard. Les vésicatoires conviennent dans tous les cas , et principale- ment quand l’hydrolborax dépend de la répercussion d’une ma- ladie de la peau , ou d’un ulcère desséché. Les cautères appliqués à la partie inférieure de la poitrine produisent aussi une dérivation Salutaire. Les scariifications recommandées par Hyppocrate sont inutiles' dans l’hydrothorax , vu que le liquide ne s’infiltre pas à travers la plèvre ; elles ont souvent produit la gangrène , lorsqu’elles ont été pratiquées sur des tissus infiltrés. Dans tous les temps, depuis Hippocrate jusqu’à nos jours, on a pensé qu’on pouvait guérir Ihydrothorax , en donnant issue au liquide. Le succès de l’opération et le lieu où l’on doit la pratiquer ont été le sujet de vives discussions. Dans l’hydro- lborax essentiel, la paracenihèse offre quelques chances de succès, surtout si le sujet est jeune , qu’il ait conservé ses forces et que l’ancienneté de la maladie ne l’ait pas rendu incurable. On ne doit pas la négliger , quand l’hydropisie est survenue subitement à la suite d’une maladie aiguë, telle qu’une fièvre éruptive trop promptement terminée. L’inconvénient le plus re- doutable dans cette opération , est l’introduction de l’air dans les cavités séreuses. Pourtant Willis rapporte un cas de guérison par la paracenihèse chez un adolescent ; la canule fut laissée pen*