Leçons de clinique thérapeutique sur les maladies du système nerveux / par Gilles de la Tourette.

  • Gilles de la Tourette, Georges, 1857-1904.
Date:
1898
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Credit: Leçons de clinique thérapeutique sur les maladies du système nerveux / par Gilles de la Tourette. Source: Wellcome Collection.

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    ÉVOLUTION UE L’Il ÉM 1 P LÉGl E. un larjje épanchement inlra-céréhral : 11 existait simple- ment un petit foyer hémorragique situé en plein hulhe. Dans les deux cas, la mort était survenue rapidement avec une élévation thermique dépassant-4ü*. Peu nous importe, du reste, si nous ne quittons pas le point de vue pronos- tique auquel nous nous sommes placé. Il s’agit de savoir si l’hémorragie, quel que soit son siège ou son étendue, tuera le sujet (jiil en est porteur; je crois vous avoir mis a même de répondre à cette question qui prime toutes^ les autres. Je pourrais dire aussi hleii ramollissement ipi hé- morragie, car en ce moment la nature précise de la lésion vient au second plan. J’ajouterai même ipie, dans les cas présumés de traumatisme crânien, de tumeur cérébrale, chez des sujets observés pour la première fois en plein ictus, sans renseignements précis sur 1 évolution antérieure de l’affection, la courbe thermométrlque vous fournira à elle seule des renseignements aussi precleu.x, aussi circon- stanciés, en ce qui regarde le pronostic, qu’au cours de rhémorraglc cérébrale. * * * Je suppose maintenant qu’en présence d’une tempé- rature de 38“,5, par exemple, votre pronostic n’ait pas été fatal, (jiie vous ayez laissé espérer la survie, la question suivante vous sera alors immédiatement posée : « Puisque le malade doit sortir la vie sauve de son ictus, dans quelles conditions se trouvera-t-il? Itestera-t-il paralysé?” On n’ignore pas, en effet, dans le milieu extra-médical, qiriineattaqueditcapoplectlque,qiicllequ ensoltlanatiirc, laisse après elle souvent, sinon dans la majorité des cas, des phénomènes paralytlijiics. Vous serez sollicités de dire s’il c.xlstcra une hémiplégie et de quel côté elle sié- gera. D’une façon générale, vous pourrez répondre beau- coup plus facilement à cette question qu’à celle qui, pendant le coma, concernait la survie. Outre que la réponse engage relativement moins votre responsabilité.