Les courants de la polarité dans l'aimant et dans le corps humain : lois des actions des courants fournis par la pile, l'aimant les métaux, les membres humains, etc. appliqués a la surface cutanée dans un but expérimental ou thérapeutique : base scientifique de l'emploi de l'électricité dans les maladies rhumatismales, nerveuses, mentales, etc. / par le docteur Chazarain et Ch. Dècle.

  • Chazarain, Louis Theodore.
Date:
1887
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Credit: Les courants de la polarité dans l'aimant et dans le corps humain : lois des actions des courants fournis par la pile, l'aimant les métaux, les membres humains, etc. appliqués a la surface cutanée dans un but expérimental ou thérapeutique : base scientifique de l'emploi de l'électricité dans les maladies rhumatismales, nerveuses, mentales, etc. / par le docteur Chazarain et Ch. Dècle. Source: Wellcome Collection.

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    lois que nous avons démontrées, remplit parfaitement ces con- ditions : aimants et plaques métalliques peuvent être portés nuit et jour jusqu’à ce que les principaux symptômes delà maladie soient modifiés. Quand ce résultat est obtenu il suffit de les porter quelques heures par jour. Quand elles sont portées sans interruption, après la cessa- tion des troubles qu'elles devaient combattre, elles laissent sou- vent après elles une faiblesse qui résulte d’une diminution trop grande de l’action musculaire, d'où résulte un affaissement général des membres, dont les sujets traduisent l’impression en disant qu’ils sont applatis. L’application d’une action con- tracturante sulfit pour ramener promptement l’énergie perdue, ce que le dynamomètre permet de reconnaître avec la plus grande netteté. Dans la folie avec anémie cérébrale, l’application, sur la tête, d un aimant ayant une force et une forme appropriées (aimant en demi-couronne par exemple) et, en même temps, l’application de plusieurs autres sur les membres et le tronc, peuvent faire cesser le spasme des fibres lisses des artères cérébrales et ren- dre ainsi au cerveau une circulation normale qui met fin aux hallucinations et aux idées délirantes. Cela n empêche pas de recourir, en même temps, dans le but de modifier plus profondément l’état de l’organisme, aux cou- rants continus ou à d’autres actions équivalentes, toujours en se conformant aux lois qui règlent les applications de la pola- rité et des courants. Comme dans les maladies à forme spasmodique du système nerveux, 1 indication principale est de diminuer l’hyper-excita- bilité neuio-musculaire, les courants induits leur sont rarement, pour ne pas dire presque jamais, applicables. Par les secous- ses qu ils produisent dans l’organisme, et par la vive exci- tation de la sensibilité qu’ils déterminent, ils augmentent le pi us souvent les spasmes quelle que soit la direction du courant et peuvent piovoquer des crises convulsives. Ils seront et reste- îont le modificateur réclamé par les paralysies du mou- vement et les atrophies musculaires. Cette contre indication du courant, induit dans le traitement des névroses, est reconnue par le docteur Rokwell de New-York (observation lue à l’Aca- démie de médecine de New-York, Bulletin médical, G avril 1887). I oute interruption de courant, dit-il, doit-être évitée dans la galvanisation centrale appliquée au traitement de l’épilepsie,