Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay.

  • Launay, Clément, 1901-
Date:
1863
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Credit: Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay. Source: Wellcome Collection.

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    » du squirrhe, ou du moins se rapprocher de la consistance des tu- meurs fibro-plastiques. Elles sont toujours enveloppées d’une membrane tibreuse blanche, nacrée, d’une épaisseur plus ou moins grande, assez facile à séparer des tissus voisins, auxquels elle n’est unie que par un tissu cellulaire lâche, mais intimement uni à la tumeur elle-même, dont il est très- difficile de la détacher. Elle fait corps avec elle, et cette adhérence s’explique facilement, si l’on songe que cette membrane d’enveloppe envoie de nombreux prolongements entre les parties constituantes de la tumeur. Elles ne contractent pas d’adhérences avec les muscles, comme le font si souvent les affections de nature cancé- reuse; de même il est très-rare de les voir offrir des connexions avec le mamelon. Quant à leur position relativement au reste de la glande, elle est excessivement variable ; bien que Bérard et A. Cooper ^ les regardent comme superficielles, quoique Lebert ait dit qu’elles occupaient principalement la circonférence de la mamelle, M. Vel- peau, qui certes a droit plus que tout autre de décider cette ques- tion, a constaté qu’on pouvait les trouver à toutes les profondeurs : tantôt elles sont complètement sous-cutanées, tantôt elles sont logées dans l’épaisseur de la glande, tantôt enfin on les rencontre à sa face la plus profonde. Ordinairement il n’existe qu’une tumeur de ce genre; mais on en a vu parfois un plus grand nombre soit dans le même sein, soit dans les deux à la fois. Quand on incise la tumeur, on trouve d’ordinaire un tissu luisant, granulé ou plutôt grenu, plus ou moins jaunâtre; sa couleur varie du reste avec le tissu qui la forme : quand a si^tout des lobules glandulaires, la coupe est d’un blanc jaunâtre ou d’un jaune rosé; quand il y a infiltration graisseuse, on observe une teinte jaune ambrée; si le tissu fibreux prédomine, la couleur est plus blanche et comme nacrée. Assez souvent on distingue sur la coupe des lo- bules plus ou moins nettement dessinés; là encore on retrouve des différences, d’tprès la structure intime. M. Lebert, qui la regarde comme de l’hypertrophie, explique ainsi ces aspects divers. Si l’hy-