Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay.

  • Launay, Clément, 1901-
Date:
1863
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Credit: Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay. Source: Wellcome Collection.

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    on y reconnaît les éléments primitifs de la glande, les culs-de-sac terminaux isolés ou réunis en grappe ; parfois leur agglomération rappelle par sa forme celle d’une feuille de chêne. Ces culs-de-sac sont d’ordinaire arrondis ou ovoïdes, parfois il se terminent en pointe. Leur largeur varie , suivant Lebert, de 1 cin- quième à 1 douzième de millimètre. La membrane anhyste qui limite ces lobules primitifs est assez souvent épaissie, tantôt c’est un épaississement sans structure par- ticulière, tantôt il y a superposition de tissus fibreux. Ces fibres, situées au sein de la substance anhyste, sont disposées de diverses façons : tantôt elles sont longitudinales, tantôt elles convergent vers la pointe du lobule, tantôt elles s’ehtre-croisent en différents sens. La surface interne des culs-de-sac est tapissée par un épithélium le plus souvent arrondi. Les cellules ont de 0™“,01 à 0™“,012, rarement on les voit arriver jusqu’à 0““,015. Elles ont un noyau rond ou ovoïde qui varie entre 0“'“,005 et 0““,0015. Il est assez fréquent d’y trouver de nombreux noyaux libres. Enfin dans leur intérieur se trouvent un ou deux nucléoles, qui ont de 0™“,0012 à 0™“,0015. Dans certains cas, on trouve les cellules infiltrées de granules graisseux qui empêchent de distinguer le noyau. Notons un fait que M. Robin a indiqué dans ses recherches sur l’hypertrophie glandulaire, et que M. Lebert a trouvé dans les tumeurs qui nous occupent : c’est que dans certains cas les cellules épithéliales sont en si grande abondance, qu’elles distendent les lobules; dans d’autres, au contraire, il y a une telle prédominance des tissus fibreux, que l’épithélium a presque disparu. Dans les kystes dont nous avons parlé plus haut, on trouve de l’é- pithélium altéré, des globules sanguins blancs ou rouges, le plus souvent granuleux, et des paillettes brillantes de cholestérine. Nous venons de voir que dans les tumeurs qui nous occupent, on retrouve tous les éléments de la glande manjmaire. Voyons mainte- nant comment les chirurgiens ont expliqué la formation de ces 1803. — Launay, 3 i