De la cicatrisation en général et de celle dite sous-crustacée en particulier : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le jeudi 10 mars 1859, à trois heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Virgile Ritzinger.

  • Ritzinger, Virgile.
Date:
1859
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Credit: De la cicatrisation en général et de celle dite sous-crustacée en particulier : thèse présentée à la Faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le jeudi 10 mars 1859, à trois heures, pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Virgile Ritzinger. Source: Wellcome Collection.

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    eide acétique. Ces noyaux sont tantôt isolés, tantôt groupés; autour d’eux se produit plus tard la paroi de la cellule, qui de prime abord n’est qu'une simple membrane transparente, mais qui ensuite s’épais- sit et devient granulée. La théorie de Wagner ne diffère guère de celle deVoGEL. M. Lebert1 est arrivé aux mêmes conclusions; les globules de pus se forment de toutes pièces dans le blastème par une transformation particulière des corps de protéine et de fibrine. Malgré ces autorités, d’après lesquelles les globules du pus naîtraient de toutes pièces, nous croyons cependant qu’il est plus rationnel de les faire provenir de transformations des cel- lules élémentaires du blastème; ces idées sont plus modernes. M. le pro- fesseur Küss, dans son Traité de l’inflammation (p. 29), regarde le glo- bule du pus comme le cadavre du globule inflammatoire, c’est-à-dire du globule de l’exsudât qui, sans cette mort prématurée, se serait changé en éléments fibrillaires; le globule de l’inflammation n’est autre^ en effet, que la cellule du blastème qui, en s’allongeant, forme des fibi 'es. Les globules caractéristiques du pus, ajoute M. Küss, sont les noyaux fibro-plastiques frappés de mort, exposés qu’ils sont à l’action de l’air ou des topiques. Gerber pense que les cellules à noyaux qui devaient se transformer, mais qui ont été soustraites à l'influence vivifiante de la surface trauma- tique, se détruisent et se changent en pus. Voici encore un cas où nous observons une complète analogie entre les noyaux des cellules épithéliales et les globules purulents. Si l’on soumet à un frottement permanent deux surfaces épidermiques, elles se ramolliront, et, lorsque les couches supérieures seront éliminées, les globules de la couche inférieure, sous l’influence du contact de l’air ou des irritants, n’arriveront point à leur développement complet et subiront la fonte purulente. Les globules purulents qui en seront le résultat, seront semblables aux noyaux des cellules épithéliales, de 1 Lebjîrt, Physiologie pathologique, p. 60.