Traité sur le vénin de la vipere, sur les poisons americains, sur le laurier-cerise et sur quelques autres poisons végetaux. : On y a joint des observations sur la structure primitive du corps animal. Différentes expériences sur la reproduction des nerfs et la description d'un nouveau canal de l'oeil / Par Mr. Felix Fontana, Physicien de S.A.R. l'Archiduc Grand-Duc de Toscane et Directeur de son cabinet d'histoire naturelle. Avec plusieurs planches.

  • Fontana, Felice, 1730-1805.
Date:
1781
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Credit: Traité sur le vénin de la vipere, sur les poisons americains, sur le laurier-cerise et sur quelques autres poisons végetaux. : On y a joint des observations sur la structure primitive du corps animal. Différentes expériences sur la reproduction des nerfs et la description d'un nouveau canal de l'oeil / Par Mr. Felix Fontana, Physicien de S.A.R. l'Archiduc Grand-Duc de Toscane et Directeur de son cabinet d'histoire naturelle. Avec plusieurs planches. Source: Wellcome Collection.

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    tîe de fes recherches à réfuter les erreurs ae fôn tems. Son Ouvrage Jur le vénin de la Vipère eft àeftiné prefque tout en- tier à démontrer -, quon ne favoit que peu ou rien de vrai fur ce vénin, et que ce quon croyait /avoir étoit faux : vérité hu- miliante pour l'homme, qui ne peut arriver à la vérité ? quen gaffant par l'erreur ! Ce qu'on doit à Redi, et ce qui lui a acquis la plus gran- de réputation ^ c'efl d'avoir découvert le premier l'humeur qui rend venimeufe la morfure de la Vipère. Les expériences qui lui fervent à prouver cette découverte font en général très-bien faites, quoiqu'elles niaient pas paru décifives à M. Char as Chy- mijîe François. M. Charas , après avoir fait beaucoup d'expériences fur la morfure de la Vipère-, crut pouvoir conclure que le vénin de cet animal conjifte dans la rage même, ou pour mieux dire, que la falive de la Vipère exaltée par la rage-, quand cet animal fe met en fureur et mord., devient vénéneufe -, et meurtrière, Quoique cette opinion foit une erreur elle n'ejl cependant fas hors de vraijemblance ; parce qu'il efl certain, qu'une Vi- père efi en effet plus dangereuje et plus meurtrière quand elle ^ft plus irritée ; ainfi qu'on le verra dans le courant de cet Ouvrage .Ceft ce qui a engagé nôtre Auteur à examiner par des expériences déci/ives l'hypothefe de la falive exaltée par la rage-, 0 il l'a fait avec le flus grand fuccés, comme on pourra s'en ajfurer en lifant la première purtie de cet Ouvrage. François Redi s'efl trompé, à la vérité, relativement à l'endroit où il a placé le réceptacle du véninet à la route que prend ce même vénin., lorfque la Vipère le communique en mor- dant les animaux. Il a cru que cette humeur avoit jon Jiege dans la membrane qui fert à couvrir les dents Ca?nneset que fe glijfant extérieurement le lon^ de la dent, elle s'ivfmuoit en même