Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 23 août 1842, / par Alexis Gabet, né à Vernantois (Jura). I. Quelle est la valeur des signes fournis par l'état de la voûte palatine, de la luette et des piliers du voile du palais? ... [etc].

  • Gabet, Alexis.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 23 août 1842, / par Alexis Gabet, né à Vernantois (Jura). I. Quelle est la valeur des signes fournis par l'état de la voûte palatine, de la luette et des piliers du voile du palais? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    — fi- la luette n’offre qu’une simple augmentation de volume, ou bien elle est allongée, amincie, présentant à sa partie inférieure un renflement séreux et transparent; mais c’est un engorgement passif qui en forme le caractère. La luette ainsi allongée s’applique sur la langue, quelle irrite par son contact. Le même effet se produit lorsqu’elle atteint l’œsophage et le larynx, d’où résultent des accidents qui pourraient en imposer pour une affection grave. Enfin, la coïncidence du resser- rement spasmodique des piliers ou du pharynx forment l’angine spasmodique. Plus tard, dans l’angine symptomatique, nous verrons les caractères spéciaux qu’elle présente suivant les affections qui les engendrant. La maladie est, en général , peu grave; cependant, après l’incision des amygdales ou l’ablation de tumeurs du cou, on a vu le voile du palais, l’isthme et le pharynx être le siège d’une inflammation avec gonflement tellement considérable, que les malades étaient me- nacés de suffocation. La même chose arrive lorsque les amygdales sont énormément tuméfiées. L’angine pseudomembraneuse débute le plus souvent par un senti-- ment de chaleur, d’incommodité légère, de cuisson dans l’arrière- gorge; la déglutition est un peu gênée, et si l’on examine la muqueuse, on trouve à l’isthme du gosier seulement un peu de rougeur et de sé- cheresse. Quelques jours après on voit paraître sur les amygdales, les piliers et la luette, de petites plaques irrégulièrement circonscriti s, lisses, luisantes, blanches ou jaunâtres, d’un aspect lardacé. Elles pa- raissent plus épaisses au centre qui semble faire saillie, qu’à la cir- conférence qui se confond avec la muqueuse. En même temps les gan- glions sous-maxi!laires se gonfl nt, s’enflamment, et la fièvre s'allume. Bientôt les plaques s’étendent, s’agrandissent, et envahissent toutes les fosses gutturales, le voile du palais et la luette. Cet envahissement est plus ou moins rapide, ordinairement il se fait d’une manière irrégu- lière; cependant quelquefois il est complet, et l’exsudation ne forme qu’une seule membrane. Le plus souvent il est partiel et plus prononcé d’un côté que de l’autre. La luette peut n’être affectée que d’un côté, et alors elle est recourbée et semble faire crochet du côté malade; ou