Des maladies de l'encéphale et de la moelle épinière / par Jean Abercrombie, ouvrage. Traduit de l'anglais et augmenté de notes très nombreuses, par A.N. Gendrin.

  • Abercrombie, John, 1780-1844.
Date:
1835
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Des maladies de l'encéphale et de la moelle épinière / par Jean Abercrombie, ouvrage. Traduit de l'anglais et augmenté de notes très nombreuses, par A.N. Gendrin. Source: Wellcome Collection.

    63/658 (page 49)
    se écailleuse du temporal. était de couleur brune, de même que tout le rocher; ces parties osseuses étaient très-ramol- lies , et laissaient fluer , lorsqu’on les coupait, une matière ichoreuse qui s’écoulait en même temps par l'oreille. La dure-mère correspondant à l'os temporal était très-épaissie; la portion qui s’étend au-devant « 1 rocher, était dans un état d'inflammation récente; celle qui se trouvait derrière cette partie osseuse était très-épaissie et spongieuse , et il y avait entre elle et los une couche de matière purulente épaisse. Le mal s’était étendu sur la tente du cervelet et sur presque toute la surface du cervelet lui-même , qui était re- couverte presque partout d’une lymphe coagulable avec des flocons de mati¢re purulente épaisse. Ces produits inflam- matoires étaient cependant. plus abondants sur la tente et sur la moitié droite et postérieure du cervelet; on pouvait les suivre jusque dans le quatrième ventricule. Il y avait une grande quantité de pus sous le cervelet, et il s’était for- mé dans sa substance un petit abcès à sa partie postérieure, entre les lobes. Ons. III. Une fille de neuf ans avait été sujette à des at- taques de suppuration de l’oreille, qui étaient ordinairement précédées d’une vive douleur et d’un peu de fièvre; elle eut un de ces accidents à l’oreille gauche, en juillet 1810. Elle ne fut point, comme à I’ RES soulagée lorsque l’é- coulement parut, mais elle continua à ressentir de la dou- leur, qui s’étendit au front. Je la vis pour la première fois le jour que l’écoulement parut ; je la trouvai avec une dou- leur intense au front, de la difficulté à supporter la lumière, et quelques, vomissements; son regard était abattu et son pouls donnait quatre-vingt-quatre pulsations. Les saignées, les purgatifs , les vésicatoires et le mercure, furent employés sans soulagement. Le deuxième jour , le pouls donnait soi. xante pulsations; le troisième , il y eut un délire court et À