De la tuberculose pulmonaire chez les arabes : de son étiologie, de sa prophylaxie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 décembre 1905 / par F. Bonfils.

  • Bonfils, F., 1879-
Date:
1905
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Credit: De la tuberculose pulmonaire chez les arabes : de son étiologie, de sa prophylaxie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 décembre 1905 / par F. Bonfils. Source: Wellcome Collection.

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    Nous en arrivons enfin à la cause primordiale de la tu- berculose chez les Arabes : l’alcoolisme, et ce n’est pas sans de grandes hésitations que nous essayerons de résoudre le problème complexe de la prophylaxie de 1 alcoolisme chez l'indigène, alors que les moyens aussi divers que nombreux n’ont donné en Europe que de piètres résultats. Il importe, nous semble-t-il, de bien pénétrer les indigènes des conséquences fâcheuses qui suivent l’abus des liquides alcooliques, el c’est surtout par la concordance des notions d’hygiène et des préceptes contenus dans leurs livres sacrés que nous pourrons arriver à porter une conviction dans leur esprit. C’est surtout sur les générations nouvelles qu’il sera pos- sible d’agir et rien ne me paraît si simple que de faire insis- ter particulièrement sur cette question dans les écoles pri- maires que le gouvernement a créées à profusion en Algérie, et ce ne serait pas un des moindres mérite des instituteurs algériens que d’avoir pu, par cet enseignement, enrayer la marche de l'alcoolisme en Algérie. Pour terminer cet exposé sur les moyens prophylactiques à employer contre la tuberculose, ajoutons qu’au point de vue général, il convient d’empccher la dissémination des ger- mes et d’isoler les tuberculeux. Pour cela, une obligation s’impose : la création d’un sana- torium. Comme l’a dit le professeur Grancher : « Le sanatorium est un adjuvant précieux dans la lutte contre la tuberculose, c’est un instrument indispensable, non à cause du résultat thérapeutique obtenu, mais parce qu'il donne au tuberculeux misérable, indigent, un abri et une alimentation suffisante >». La ville de Paris a le sanatorium d’Augicourt ; Lyon celui d llauieville, le Havre a un établissement semblable : dans la Meui lhe-et-Mosellc une association s’est formée sous le pa- tionage de 1 Ecole de Nancy pour l’édification d’un sanato-