Étude sur quelques formes de paralysies dans la phthisie pulmonaire chronique / par G. Béringier.

  • Béringier, G.
Date:
1880
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Credit: Étude sur quelques formes de paralysies dans la phthisie pulmonaire chronique / par G. Béringier. Source: Wellcome Collection.

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    rature locale au cas cle paralysie récente de la sensibilité par lésion des centres nerveux. Ainsi, à la lace dorsale de la main droite, anesthésie, la température était de34e,2, tandis qu’à la même région du côté gauche elle n’était que de 33°,2 » (1). Il me reste à dire quelques mots sur un certain nombre de troubles circulatoires qu’on rencontre assez souvent, mais quijn’ont qu’une importance toute secon- daire. Dans plusieurs cas, on signale le gonflement œdémateux des parties paralysées, se faisant dès le début. Cet œdème est en général peu accusé. Comme les lésions sont en général corticales, on n’observe jamais, même lorsque la paralysie force le malade à rester au lit, de troubles trophiques; l'absence de ces derniers, dans le cas où le siège des lésions serait douteux, pourrait acquérir de la valeur au point de vue du diagnostic, leur existence étant fréquente dans les lésions des masses centrales. L’ensemble des symptômes que je viens de passer en revue, leur début, leur marche, leur isolement, me per- mettent d’avancer qu’ils diffèrent essentiellement de ceux de la méningite tuberculeuse; je crois donc que les auteurs qui les ont décrits sous ce nom, ont trop étendu les limites de cette maladie. L’absence de prodromes, du délire, l’intégrité des facultés intellectuelles, hors la période d’attaque, les en éloigne complètement. Je sais que dans la méningite tuberculeuse ultime, la plupart dessymptômes peuvent manquer; mais il existe toujours (1) Peler. Loc. cit., t. II, p. 382.