Ueber Orbitalphlegmone mit consecutiver Erblindung : inaugural-Dissertation der medicinischen Facultät zu Basel / vorgelegt von H. Schless.

  • Schwendt, Anton.
Date:
1882
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Credit: Ueber Orbitalphlegmone mit consecutiver Erblindung : inaugural-Dissertation der medicinischen Facultät zu Basel / vorgelegt von H. Schless. Source: Wellcome Collection.

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    sentit piquer a la paupierc inferieure du cote* gauche; il saisit sur la paupiore et l'ecrasa entre ses doigts, au meine instant, un insecte (pul pensa etre une mouche. Le lenderaain, l'oeil devint douloureux, les paupieres se tumcfierent et tout alla en empirant, malgre une appli- cation de sangsues autour de l'orbite, malgre des cataplasmes sur l'oeil, jusqu'au jour de son entrde. Le 11, ä la visite du matin, on le trouva dans l'ctat suivant. Les paupieres sont considerablement oedematiees, fermees, incapables de se mouvoir ä cause de l'oedeme, elles presentent le volume d'une moitie d'un gros oeuf de poule; la peau qui les recouvre est rouge, non tendue, cependant cedant ä la pression; la muqueuse oculaire rouge, tumefiee, fait hernie entre leurs bords libres. II s'ecoule de l'oeil un liquide mucosopurulant mediocrement abondant. Les pau- pieres etant ecartees, on reconnait que la cornee est parfaitement transparente, l'iris, la pupille, le fond de l'oeil, ne presentent rien d'anormal. La conjonctive oculaire forme une chemotis assez consi- derable, d'un rouge mediocrement intense dans les points qui font bernie. II y a des douleurs violentes dans l'oeil, l'orbite et tout le cöte correspondant de la tete. La vue est completement abolie dans cet oeil. L'aspect general de l'oeil ötait tel, en un mot, que la prc mierc idee de M. Petrequin fut qu'il avait sous les yeux une opb- tbalmie blennorrbagique. L'inspection des parties genitales ayant demontre l'existence d'un ecoulement notable, le diagnostic parut clairement etabli. Interroge sur l'origine, la nature et la date de cel ecoulement, le malade declara qu'il l'avait depuis dix ans, qu'il dis- paraissait et revenait alternativement sous l'influence des moindres causes. M. Petrequin con§ut quelques doutes et se livra a un examen plus attentif. On remarqua alors que la cornee, quoique enfoncee par rapport au Chemosis se trouvait sur un plan anterieur ä eelui de l'autre oeil. Dans l'hypothese d'une Ophthalmie blennorrhagique, rien n'expliquait cette exophthalmie. D'un autre cote dans L'ophthalmie blennorrhagique il y a Photophobie quand les conditions physitptos necessaires ä la transmission des rayons lumineux existent; ici il y avait cecite complete. Enfin en examinant attentivement on crul reconnaitre que l'ccoulement mueoso-purulant provenait surtout des portions du Chemosis herniees; les parties garanties du contact de.1 l'air se rapprochaient assez, pour l'aspect du Chemosis sereux. Toutes ces circonstances prouvaient qu'il n'y avait point la d'opli- thalmic blennorrliagique, on au mein* (pfellc iHait compliquec d'une