De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien.

Date:
1811
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Credit: De la méthode ïatraleptique, ou, Observations pratiques sur l'efficacité des remèdes administrés par la voie de l'absorption cutanée dans le traitement de plusieurs maladies internes et externes ; et sur un nouveau remède dans le traitement des maladies vénériennes et lymphatiques / par J.A. Chrestien. Source: Wellcome Collection.

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    dose, employée trois heures après, ramena le calme ; les règles coulèrent comme k l’ordinaire, et le gonflement du veutre se dissipa. Xe Observation. De Veffet de la teinture antispasmodique, dans un cas de colique hépatique compliquée de suppression du flux menstruel. Une fille âgée de dix-huit ans , d’une constitution forte et robuste , souffrait depuis douze heures des dou- Une dame âgée de plus de trente ans , ayant le genre nerveux sensible, sujette à une affection asthmatique légère, éprouvait quelquefois des attaques dont je n’avais jamais été témoin, et que l’on ine disait être nerveuses ; elles consistaient dans une suffocation plus ou moins forte, qui cédait à l’administration d’une potion antispasmodique , et sur-tout au soin de faire respirer à la malade un air libre. Dans une aLtaque plus grave , et contre laquelle les moyens énoncés avaient été sans effet, je fus appelé. Je trouvai la malade sans connaissance : les yeux étaient saillans cl morues ; la figure présentait un rouge livide. On remarquait un commence- ment d hémiplégie du côté gauche. La respiration, très-gênée, était courte et précipitée. On n’apercevait que le mouvement d'expiration qui chassait chaque fois une matière écumeuse et gluante, décou- lant de la bouche par le côté non paralysé. Le pouls vide et petit était très-irrégulier : un froid sensible occupait les extrémités.. Si l’on ne m’eût pas dit que cet état avait commencé par l’affection de la poitrine , et que la tête s'était prise après, j'aurais cru à une apoplexie par affection primitive du cerveau, tandis que je ne la regardai que comme symptomatique, et causée par celle du pou- mon, dont l’action était presque éieinte. Que l’on appelle l’état «pie je décris du nom que l’on voudra, peu importe; il me présenta l’idée de l’apoplexie du viscère affecté, son organisation et la domi- nante du nerveux me servant à expliquer la différence qu’il y avait du pouls de la malade à celui d’un apoplectique par affection cérébrale.