La périarthrite de l'épaule et son traitement par la gymnastqiue suédoise et le massage médical / par Tyge Möller.

  • Möller, Tyge.
Date:
1899
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Credit: La périarthrite de l'épaule et son traitement par la gymnastqiue suédoise et le massage médical / par Tyge Möller. Source: Wellcome Collection.

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    bonne voie de guérison, notre malade fit mal- heureusement de nouveau une chute. Dans une lettre de janvier 1899. il me décrit lui- même le développement de l'affection qui nous occupe. « Le coude faisait des progrès vers la gué- rison, lorsqu'aux premiers jours de septembre i'e tombai avec une échelle sur laquelle 'étais monté, d'une hauteur de 3 m. 50 et en touchant terre, l'épau e droite hei rta violem- ment l'angle d'une tablette. L'articulation de l'humérus avec l'omoplate fut particulièrement attemte vers l'extrémité de la clavicule, une arthrite sèche (1) en fut la conséquence et quel- ques jours après, j'avais les mouvements de l'épaule de plus en plus difficiles et enfin ré- duits à très peu de chose, lorsque sur l'ordre de mon médecin, je me décidai à aller à Dax, vers le 10 octobre. A cette époque, je ne pouvais pas me servir du coude qui était presqu'immobilisé par l'ap- pareil moulé et qui d'ailleurs ne pouvait plus assez se plier pour me permettre de manger en me servant de la main droite. L'épaule ankylosée ne fonctionnait plus du tout, j'étais donc absolument privé de l'usage du bras. Au bout de cinq jours d-^ traitement thermal, vous avez commencé à me masser l'épaule et le bras, puis progressivement au bout de quel- ques séances, à me faire faire des mouvements cîe l'épaule de façon à rompre les adhérences d'ankylose qui étaient formés. Au bout de quelques jours de massage et de mouvements passifs je mangeais de la main droite, puis j'abandonnais successivement l'appareil en cuir et l'écharpe (au coude, à cause de la péri- ostite) que je n'avais pas quittée depuis le mois de mars, et enfin à mon dépatt de Dax, je levais le bras en l'air et mettais ma mam droite sur ma joue. C'était un résultat merveilleux dont j'étais absolument surpris et tous les miens aussi. Une seconde saison, en mai 1898, de 15 jours seulement et sans massage a terminé et para- chevé la guérison. Aujourd'hui la force, les mouvements, la grosseur de mes deux bras sont absolumerit pareils et je ne me ressens plus du tout des accidents qui ont failli et de bien près m'estropier pour le restant de ma vie, » (1) Cette expression de mon correspondant n'est pas exacte. C'était une vraie périarthrite qu'il avait contractée.