Observations importantes sur le manuel des accouchemens. Première partie [-seconde partie] ... / Traduite du latin ... par Jacques-Jean Bruier d'Ablaincourt.

  • Deventer, Hendrik van, 1651-1724
Date:
1739
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Credit: Observations importantes sur le manuel des accouchemens. Première partie [-seconde partie] ... / Traduite du latin ... par Jacques-Jean Bruier d'Ablaincourt. Source: Wellcome Collection.

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    fans ; on pourra punir les Sages-Femmes coupables $ & les* négligentes apprendront aux dépens des autres * ou auxleurs^ à devenir foigneufe-s. 4. Beaucoup de Sages-Femmes ignorantes , que l’efpe- rance de l’impunité entretient dans leur nonchalance, ap¬ prehendant la punition, liroiçnt de bons Auteurs, & pren¬ draient tous les moyens, pour devenir habiles. 5*. La crainte du châtiment obligeroit les Sages-Femmes à avertir de bonne heure les perfonnes intereffées du péril qui menace la femme , & leur feroit demander du fecours à propos. 6. Elles examineroient tout avec beaucoup plus d’atten¬ tion? elles Toucheroient beaucoup plus exactement? averti¬ raient les parens de bonne foi?& ne tromperaient pas le Mé¬ decin, par un fauxjpcpofé, pour lui faire ordonner des re~ medes irritans. Lenledecin même craignant de fe perdre d’honneur en ordonnant mal à propos, ne le feroit pas Ci le- gerement. 7. Le Médecin pourroîtfe repofer davantage fur la Sage- Femme , ordonner plus fûrement fur fa parole, ou confeiller de délivrer la femme tout d’un coup. 8. Les Médecins que la force du préjugé empêche de croire que la Matrice s’incline, comme je fai dit, fe con- vaincroient de cette vérité par les yeux, & par les mains, & verroient par eux-mêmes les trilles fuites de ces Obli¬ quités. p. Ils en concluaient avec moi la néceflité de délivrer promptement les femmes, ôc combien on rifque, en diffé¬ rant à prendre ce parti. 10. Ils verroient combien il elt important que les Sages- Femmes foient mieux inftruites, 6c les examineroient beau¬ coup plus rigoureufement, avant de les recevoir. 11. On introduiroit la coûtume de délivrer les femmes; pendant, ou immédiatement après l’écoulement des Eaux ; toutes les fois que l’enfant, ou la Matrice feroient mal fitués, & on fecoureroit par cette méthode beaucoup de femmes; & d'enfans, qui meurent faute de la pratiquer. j 2' L’ouverture feroit çonnoître la néceflité d’avoir, dans