De la trachéotomie dans le cas de croup : observations recueillies à l'hôpital des Enfants Malades, années 1857 et 1858 (1er semestre) : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 13 août 1858 / par Auguste Millard.

  • Millard, Auguste.
Date:
1858
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Credit: De la trachéotomie dans le cas de croup : observations recueillies à l'hôpital des Enfants Malades, années 1857 et 1858 (1er semestre) : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 13 août 1858 / par Auguste Millard. Source: Wellcome Collection.

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    des enfants, en 1850 et 1851, les chiffres sont bien différents pour les deux années : » » . • » 4 i T ■ ■ 4 12 garçons 3 guérisons ou '/^ j 6 2 — ou % 1851.. 23 garçons 11 guérisons ou presque Vo 6 Biles.. 0 En 1852,, les filles qui, l’année précédente, n’avaient compté que des revers, prennent pour ainsi dire leur revanche, et sur 16 gué- risons, h’en revendiquent pas moins de 10 (thèse du 0'^ Bataille, 1853). En 1856, les garçons donnent 11 succès sur 33 ou les filles, 6 seulement sur 21 ou - 7. En 1857 et dans les six premiers mois de 1858, on a vu au con- traire combien les filles l’avaient emporté sur les garçons. Que penser de ces résultats contradictoires, sinon que l’inliuence du sexe est très-variable et plutôt nulle, et qu’il faut chercher ail- leurs, comme je l’ai dit, la raison de ces différences? Mon collègue André a invoqué en passant, comme cause de mortalité, la faiblesse plus grande des filles et leur alimentation plus difficile. Cette re- marque, abstraction faite delà diversité possible des autres circon- stances, ne serait guère applicable qu’aux opérées très-jeunes; car, si en 1856, toutes celles, au nombre de 11, qui avaient moins de quatre ans, succombèrent, passé cet âge, on obtint 6 guérisons sur 10. D’un autre côté, sur les 21 filles guéries dont je rapporterai l’histoire, on en trouvera 5 de 3 ans et 3 ans et demi, tandis que le plus jeune des garçons, qui ont été opérés avec succès durant la même période de 18 mois, avait plus de 4 ans. Les filles passent aussi pour avoir une convalescence plus longue et plus malaisée. Certaines de nos observations (1, 4, 5, 6 et 16 semblent justifier en effet cette opinion ; cependant le seul garçon